L’armée libanaise répond à un raid aérien israélien

L’armée libanaise a répondu aujourd’hui à une violation aérienne par Israël, la deuxième de la semaine en cours, signe des violations continues des sionistes par voie maritime ou aérienne sur le territoire levantin.
Sur son compte Twitter, les forces armées ont confirmé qu’une patrouille avait tiré sur le drone d’une entité ennemie qui survolait l’espace aérien national.
L’institution militaire a déclaré que l’infraction s’était produite à la périphérie de la ville de Hula et de Wadi Hunain, du côté sud de la frontière avec Tel-Aviv.
Cette semaine, la Direction de l’orientation a également signalé qu’un drone appartenant à l’armée israélienne a transgressé l’espace libanais, de la ville de Ramya à la ville de Marwahin, dans le sud du pays.
Les violations d’Israël sont surveillées en coordination avec la Force intérimaire des Nations Unies, établie dans la nation des cèdres depuis 1978 pour maintenir la paix et la stabilité dans la région sud.
En septembre dernier, le ministre des Transports et des Travaux publics du gouvernement intérimaire, Ali Hamie, avait dénoncé devant l’Organisation de l’aviation civile internationale que les violations de l’espace aérien libanais par Tel-Aviv s’élevaient à plus de 10 887 au cours des 10 dernières années.
Dans le même temps, le titre rejetait les attaques de missiles israéliens sur des villes syriennes depuis l’espace aérien libanais pour perturber la stabilité et la paix dans la région.
Malgré l’expulsion du Liban en mai 2000, Israël détient toujours les terres des fermes de Shebaa et les collines de Kafar Chuba occupées.
Les deux pays sont en situation de guerre depuis la création de l’État d’Israël en terre occupée de Palestine et tout au long de ces années de nombreux crimes et attentats restent dans la mémoire du peuple libanais face aux ambitions de Tel-Aviv de s’emparer de la l’eau du fleuve Litani et les richesses pétrolières et gazières.