Le retour de l’ancien Premier ministre libanais à Beyrouth a suscité des spéculations sur son éventuel retour sur la scène politique libanaise, car il semble qu’après plusieurs années de libération physique en Arabie saoudite, il soit toujours en prison et la clôture politique qui D’abord créé par Riyad, puis renforcé par les partis libanais, il est coincé et le siège du gouvernement n’y verra pas son retour de sitôt.
Dans une note rédigée par « Toni Khoury » sur le retour de Saad Hariri, l’ancien Premier ministre de ce pays à Beyrouth et les spéculations sur la possibilité de son retour en politique, le site Internet de la publication libanaise a écrit : « En février Le 14 décembre 2005, Rafiq Hariri, l’ancien Premier ministre du Liban, a été assassiné, puis Saad Hariri a prêté serment comme son successeur en politique avec le soutien direct de l’Arabie saoudite et de la France. En 2017, l’Arabie saoudite a arrêté Saad Hariri, , et l’a relâché après que son cas soit devenu un problème international ; Mais la « colère » des Saoudiens contre Hariri ne s’arrête pas là, on peut plutôt dire que ce fut le point de départ de cette colère et qu’elle ne s’est pas terminée jusqu’à aujourd’hui.
Hariri est rentré à Beyrouth mardi après une longue absence et après avoir annoncé précédemment sa retraite politique. En fait, il n’est pas apparu sur la scène politique libanaise pendant un certain temps et il s’est limité à des réunions amicales et à la tenue de réunions loin de l’environnement politique et médiatique du Liban aux Émirats arabes unis comme résidence pendant cette période.
Le passage de ces années et l’arrivée de l’anniversaire de l’assassinat de son père le 14 février n’ont pas contribué à « assouplir » la position de l’Arabie saoudite à son égard, et lui-même en est conscient, et c’est précisément pourquoi les acteurs politiques au Liban n’ ont est pas d’accord, donné lui une chance de revenir à L’arène politique
Dans ce contexte, Michel Aoun, l’ancien président du Liban, a contacté Saad Hariri et lui a demandé de revenir dans l’arène politique. Cet appel a été lancé alors que les différences entre eux, ainsi qu’entre Gibran Basil, le chef du Mouvement national Azad et Hariri, étaient révélées à plusieurs reprises, et qu’un boycott complet avait lieu entre eux.
Ce qui est remarquable à ce sujet, c’est qu’Aoun n’est pas affilié aux sunnites et que les divergences politiques entre eux ne sont pas encore terminées, et la vérité est que cet appel montre l’intensité de l’impasse interne au Liban et offre l’occasion d’oublier les erreurs de Saad Hariri, comme d’autres, ainsi que Chirag Sabzi à lui de revenir à la politique s’il le souhaite.
Cette invitation, malgré sa grande importance et le fait qu’elle ait été faite de l’extérieur de la tribu sunnite ; Mais pour de nombreuses raisons, il n’y a aucune chance de sa mise en œuvre. La plus importante de ces raisons est le mécontentement de l’Arabie saoudite envers Hariri, et ce n’est un secret pour personne que Riyad est le premier acteur de l’arène politique sunnite au Liban, et personne ne peut contester son désir d’éliminer Hariri. Cependant, l’Arabie saoudite n’a pas encore trouvé de remplaçant populaire pour Hariri, et certains misent toujours sur la capacité de Riyad à promouvoir la personnalité qu’ils souhaitent.