La folie me guette à chaque fois que je suis contraint de subir les nouvelles abjectes de mon pays et de mes concitoyens, propagées par les chaînes de télévision infâmes et les sites d’actualités électroniques propagandistes, regorgeant de mensonges et de tromperies qui vont à l’encontre de la dure réalité. Les yeux du monde entier nous observent à travers ces médias de la honte et du déshonneur, nous présentant comme un pays civilisé offrant des conditions de vie dignes, avec des citoyens vivant dans l’abondance et la prospérité. L’Algérie est ainsi dépeinte comme une nation de pétrole et de gaz, prête à accueillir ses visiteurs étrangers à bras ouverts.
Mais dès leur arrivée, les plus pauvres d’entre eux sont confrontés à un choc inattendu : la découverte que nous sommes privés des droits les plus élémentaires tels que l’eau, la nourriture, l’électricité et l’accès à Internet. Ils doivent faire la queue pendant des heures et des heures, pour la simple satisfaction de leurs besoins les plus fondamentaux. Une file d’attente interminable, où une femme a même donné naissance à un nouveau né, au milieu de la foule, sans la moindre assistance des services de protection civile. Cette situation a plongé la mère et son bébé dans une situation inhumaine et dangereuse.
Le président fantoche de la république, le pitoyable Abdelmadjid Tebboune, a osé affirmer que la médiation de la république est basée sur une stratégie de proximité envers les citoyens et l’écoute de leurs plaintes. Selon ses dires, ils se soucient du bien-être des gens, ils cherchent à rapprocher les responsables politiques des citoyens pour améliorer leurs relations. Mais en réalité, ils ne font que pousser les gens à se plaindre de leurs problèmes et de leurs soucis, pour mieux les traquer et les éliminer un par un, dès qu’ils soupçonnent un quelconque signe de rébellion contre leur tyrannie et leur injustice.
Lors d’une de ses interventions, le clown Tebboune a déclaré que leur stratégie visait à simplifier les procédures administratives et à faciliter l’accès des citoyens aux services publics. Ils prétendent ainsi rapprocher l’administration du citoyen en mettant l’accent sur une approche participative. Mais en réalité, ils ne font que rapprocher les prisons des citoyens. Car dès qu’un citoyen ose élever la voix contre les conditions misérables, la pauvreté, l’ignorance et la corruption, ils l’emprisonnent sous prétexte qu’il a insulté un responsable politique pendant qu’il volait le pays. Pardon, pendant qu’il exerçait son travail.