La Ligue arabe espère que le sommet de Djeddah contribuera à mettre un terme à la crise syrienne qui perdure depuis douze ans et à rétablir la présence de la Syrie dans la région.
« L’espoir est que le retour de la Syrie à son siège soit le commencement de la fin de la crise, permettant à la Syrie de retrouver son activité et sa présence dans les affaires arabes », a déclaré Abulgueit au début de la réunion préparatoire mercredi, où il a accueilli la délégation syrienne après plus d’une décennie d’absence.
En évoquant la situation en Syrie, il a souligné que le pays avait apporté une importante contribution civilisée à la région tout au long de son histoire et, par conséquent, il espère voir une interaction constructive et positive de la part de la Syrie au sein de ce mouvement arabe, dans l’intérêt de son peuple et pour renforcer son rôle et sa présence.
Par ailleurs, il a également évoqué la situation au Soudan, un mois après le déclenchement du conflit entre l’armée régulière dirigée par le président du Conseil souverain, Abdelfatah al-Burhan, et le groupe paramilitaire des Forces de soutien rapide (FAR), commandé par Mohamed Hamdan Dagalo, alias Hemedti.
Il a souligné le danger que représente ce conflit pour le peuple soudanais, qui vit dans la terreur, ainsi que pour l’État soudanais lui-même, sa stabilité, son intégrité territoriale et ses institutions nationales.
« Nous considérons le sommet de Djeddah comme une opportunité pour mettre fin à tous les aspects armés en tant que première étape vers le retour au calme et à la reprise de la voie politique », a déclaré Abulgueit.
De son côté, le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Ataf, a également exprimé lors de cette rencontre sa volonté d’élargir et de renforcer un consensus arabe qui permettra à tous les participants de prendre conscience des aspects sur lesquels il faudra travailler à l’avenir