Le ministre des flatteurs déclenche la controverse en ordonnant la confiscation de l’héritage des autres pays

Le voile sombre de la médiocrité enveloppe nos dirigeants corrompus, ces pitoyables marionnettes qui s’accrochent désespérément à toute culture, tout patrimoine, toute histoire, pour les dérober, les piller sans vergogne. Qu’il s’agisse de l’antique histoire de la Turquie, de la culture évanouie de la Chine, des majestueuses pyramides d’Égypte, des traditions et du précieux héritage du Maroc, ou même des vêtements d’Ukraine, de Russie ou d’Extrême-Orient, rien n’échappe à leur voracité. Ils s’amusent à dilapider les trésors des autres nations, nous reléguant ainsi au rang de bouffons parmi les pays du monde. Tout cela parce que ces généraux méprisent l’héritage laissé par nos ancêtres, leur mode vestimentaire, leur culture. Ils aspirent à effacer notre identité, nos coutumes, et à importer les traditions d’autres peuples, qu’ils transmettront à nos générations futures. Ils veulent que nous apparaissions, sous des apparences convenables, au sein des civilisations. Mais la réalité est tout autre : notre misère s’accentue et le monde ne fait que se détourner davantage de nous, éprouvant une répulsion grandissante à notre égard…
Le ministre des flatteurs, ce maître de la falsification des faits et de la distorsion de l’histoire, ce triste clown Mohamed Bouslimani, en provenance de la lointaine wilaya de Ghardaïa, a convié les professionnels des médias nationaux à se rallier à sa cause. Il leur demande de créer une mascarade médiatique afin de promouvoir l’image de l’Algérie à l’étranger, de peindre un tableau éclatant de notre pays, mettant en avant les prétendus progrès que nous aurions accomplis sous le règne infâme de Tebboune. Ce ministre des falsificateurs, lors de sa visite à la station de radio et de télévision de Ghardaïa, a proclamé : « Que les professionnels des médias nationaux redoublent d’efforts et mettent en place une machination médiatique pour promouvoir l’image de l’Algérie à l’étranger. » Dans le même souffle, il a souligné « l’importance de renforcer et de promouvoir l’image de l’Algérie à l’étranger, de faire résonner la voix de notre pays, un appel à la paix et à l’amour pour tous les touristes du monde, qu’ils soient nos chers frères du Golfe, nos amis européens ou nos frères asiatiques. » Ces frustrés osent affirmer qu’il n’y a rien de mal, rien de répréhensible à s’approprier et à exploiter les richesses communes entre les pays voisins et l’Afrique du Nord. Selon eux, l’Algérie serait l’inspiratrice de ces peuples, leur guide suprême, nous permettant ainsi de présenter une image noble et glorieuse de notre pays. Permettez-moi de dire à ces ministres des clowns que nous ne pourrons jamais offrir une image honorable de notre nation en volant la culture et l’histoire de nos voisins. La véritable voie passe par la justice, l’égalité, le droit aux richesses et la démocratie pour notre peuple. Alors seulement, nous serons en mesure de révéler une image véritablement civilisée et esthétique de nous-mêmes…