L’agence de presse officielle algérienne a annoncé que certains hauts gradés ont généré plus de 5 milliards de dollars au cours du premier tiers de cette année. Bien sûr, elle n’ose pas mentionner directement leur nom dans ses articles ou déclarations. Cependant, notre site a pour habitude de nommer les choses clairement, de dissiper les doutes et le mystère entourant les faits, et de révéler la vérité cachée. L’agence a déclaré que l’Algérie a enregistré un bénéfice de plus de 5 milliards de dollars au cours du premier tiers de cette année. De plus, l’année précédente, la République a enregistré un excédent de 20 milliards de dollars. Ce sont des résultats positifs qui présagent du bien. Chaque année, selon des données officielles publiées par les agences du porte-parole des hauts gradés et diffusées dans les journaux de la République, nous réalisons un excédent de profit dépassant les 20 milliards de dollars. Je peux presque jurer que nos richesses et notre bonheur nous rapportent environ 100 milliards de dollars par an. Cependant, la bande malveillante n’aime pas partager la richesse avec le peuple affligé et préfère voir le citoyen comme un chien affamé cherchant son morceau de pain…
Même si l’excédent de profit atteint 20 milliards par an, c’est un montant que des pays voisins n’ont pas réussi à réaliser depuis des décennies. Il devrait être suffisant pour assurer des conditions de vie décentes à chaque citoyen algérien et lui permettre de rivaliser avec les citoyens européens et du Golfe en termes de conditions de vie, ainsi que de fournir toutes les conditions nécessaires à une vie saine. Cependant, la réalité est tout autre. La criminalité sous toutes ses formes se propage parmi les différentes catégories de la population, avec une dépendance effrénée aux drogues locales et une prolifération des maisons de prostitution dans les villes. Le bien et le mal se sont mélangés au point que les maisons voisines regorgent de prostitution, de débauche, d’alcool et de drogues hallucinogènes, tandis que certains citoyens affichent sur leur porte l’inscription « sans prostituées ni déviants », selon leur propre langage. Si l’on examine attentivement le sujet, on constate que la majorité du peuple est prête à vendre son honneur, sa dignité, voire même ses organes, pour subvenir à ses besoins de subsistance et payer le loyer.
Je vais conclure avec une anecdote amusante qui s’est produite lors de la catastrophe qui a frappé le pays cette semaine. Les citoyens sinistrés à cause de la tempête ne trouvent aucun refuge ni abri, à l’exception de tentes délabrées sans nourriture ni boisson. Tout le monde attend que l’État intervienne, et après un long moment, d’énormes camions arrivent vers les sinistrés, et les camps commencent à célébrer la distribution des dons. Mais dès que les camions arrivent et commencent à distribuer leur contenu aux plus démunis, un silence de mort tombe sur les camps. Les dons ne sont que des outils ménagers pour le nettoyage et l’évacuation de l’eau, tels que des balais rudimentaires, des pelles et des brosses. Ils ne satisfont ni la faim ni la prospérité dans un pays dont l’excédent de profit annuel dépasse les 30 milliards de dollars, et ce qui est caché est encore plus important…