Chaque jour qui passe, à chaque heure sombre, surgit un membre de la sinistre bande des quarante voleurs, ainsi que quarante chiens hypocrites, traîtres infâmes envers leur propre peuple et leur patrie. Leur unique dessein est de nous servir tromperies et mensonges, que la réalité cruelle se hâte de réfuter, tout comme les lamentations de ces citoyens misérables. Aujourd’hui, c’est au tour du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale de s’exprimer, répandant ses paroles mensongères tel un venin insidieux. Il prétend que le taux d’exploitation des enfants ne dépasse pas 0,001 pour cent, que cette abominable pratique serait presque inexistante dans notre pays. Et voilà qu’il ose évoquer la convention n° 138, qui régit l’âge minimal d’admission à l’emploi, osant prétendre que l’article 3 de cette convention interdit formellement d’employer des enfants de moins de 16 ans. Selon lui, tout enfant âgé de moins de 16 ans, exerçant une activité rémunérée ou recevant une compensation financière, serait considéré comme un travailleur enfant, conformément à cette convention internationale.
Ces paroles officielles, émanant de ce gouvernement infâme, ne sont que l’incarnation même de l’indignité et de la honte. Une fois de plus, la réalité dévoile leur véritable visage et réfute ces allégations fallacieuses. Le Réseau Algérien pour la défense des droits de l’enfants « NADA », qui mène des études de terrain périodiques sur les phénomènes touchant les enfants, a révélé des chiffres alarmants. En effet, 43,2 % des enfants travaillant en Algérie ont entre six et dix ans, une véritable horreur. Et que dire de ces 21,2 % d’enfants âgés de 11 à 14 ans, qui sont également pris dans cet engrenage infernal ? La tragédie se poursuit avec une proportion de 25,6 % chez les enfants âgés de 15 à 18 ans. Leur sort est scellé, victimes d’un système qui les exploite sans pitié. Ces enfants, emprisonnés dans des maisons et des usines, condamnent leurs jeunes mères à la misère, soumises à l’exploitation sexuelle de leurs employeurs et supérieurs hiérarchiques. Le Réseau Algérien pour la défense des droits de l’enfants « NADA » révèle qu’année après année, 8 300 filles de moins de 15 ans donnent naissance à des enfants illégitimes ou subissent des avortements forcés, orchestrés par leurs employeurs. Et ce n’est pas tout. Ces enfants subissent également le harcèlement sexuel, tombant entre les griffes des réseaux internationaux de prostitution et de déviance sexuelle. Ils sont contraints de participer à des films pornographiques, où ils se livrent à des actes sexuels et des perversions avec des individus viles venus du Golfe, d’Iran ou d’Europe. Des vidéos ignobles ont même mis en lumière des généraux dépravés exploitant sexuellement ces enfants innocents. Ces abominations ne peuvent être justifiées que par l’abandon de ces victimes, souvent orphelins, issus de familles pauvres, désespérés de gagner ne serait-ce qu’un modeste revenu, sacrifiant ainsi leur dignité. Les cas de travail où ces enfants sont exposés à des blessures mortelles, mettant leur vie en danger ou les condamnant à une infirmité perpétuelle, sont innombrables.
Nous disons au ministre incompétent que même en Europe, où règne une certaine prétendue civilisation, le nombre d’enfants exploités dépasse ce minuscule pourcentage de 0,001. Ces enfants, eux, travaillent dans l’ombre, dans les recoins les plus sombres de la société. Cesse de berner ce peuple, pour lequel la vie et la mort ne sont que négligeables, insignifiantes…