Le ministre des Transports Youcef Chorfa a répondu en tant que représentant du gouvernement des généraux dictateurs lors de la session de vote sur l’article 22 du projet de loi organique sur l’information à l’Assemblée populaire nationale, en critiquant les rapports étrangers qui critiquent et révèlent la réalité de la liberté d’expression en Algérie, en déclarant que « notre pays n’acceptera pas que la liberté d’expression et d’opinion soit utilisée comme prétexte pour perturber sa stabilité et porter atteinte à sa souveraineté nationale ». Il est bien connu que cela fait référence à la perturbation des généraux au pouvoir et à leur renversement, car le gouvernement refuse catégoriquement que nous ayons une démocratie et une justice dans la répartition des richesses, et que le pouvoir ne sort jamais des mains des fils Harki et des généraux. Toute l’Algérie est une propriété qu’ils se transmettent entre eux et à leurs enfants, tandis que le peuple est réduit à l’état d’esclave qui satisfait les désirs déviants et sadiques des généraux. Chaque fois que le peuple veut se révolter, on lui rappelle la décennie noire et on lui prédit le pire, c’est pourquoi le citoyen lâche déverse sa colère sur sa famille, ses parents et ses voisins, et il n’ose pas dire un mot de refus ou d’opposition, il répète sans conscience « Vive Chengriha ».
Oui, les députés de la chambre basse du Parlement ont majoritairement approuvé la nouvelle version de l’article 22 de la loi organique sur l’information, conformément à ce qui a été convenu par la commission paritaire des deux chambres du Parlement, malgré l’opposition modérée des députés du Mouvement de la société pour la paix à la nouvelle formulation qui définit la manière dont la presse étrangère est accréditée en Algérie, en particulier celle qui s’intéresse aux questions de libertés individuelles et publiques, aux droits de l’homme et à l’enfance. Le ministre des Transports a ajouté que l’Algérie veille à préparer les textes législatifs relatifs au domaine médiatique afin de fermer toutes les opportunités qui pourraient être exploitées par les opposants, qu’ils soient internes ou externes, ou par des entités étrangères qui utilisent la liberté d’expression comme prétexte pour intervenir dans les affaires internes de l’État et cherchent à perturber sa stabilité, à porter atteinte à sa souveraineté et à son intégrité territoriale. L’État frappera d’une main de fer quiconque osera remettre en question les principes fondamentaux de l’État, sa souveraineté et ses responsables dignes de confiance. Comme d’habitude, les chiens s’entraident mutuellement et défendent leur part dans le festin des lâches, refusant catégoriquement de donner au peuple misérable sa part, car à leurs yeux, le peuple ne mérite que de la viande avariée et les eaux usées.