Le dictateur Chengriha, dans une tentative de prendre le contrôle absolu du pouvoir en Algérie, suit les traces de feu Boumediene et cherche à renverser le président Tebboune, qu’il qualifie de clown pitoyable ayant précipité le pays et son peuple dans le chaos. Dans l’ombre, le peuple opprimé, accablé par les files d’attente et le chômage, reste ignorant des manigances qui se trament en coulisses. Chengriha, qui s’estime insatisfait de mener les rênes du pays dans l’ombre, aspire à un rôle de héros, dévoilant ainsi son visage hideux devant toutes les couches de la population.
Tel un sauveur légendaire, il promet de sortir l’Algérie de la misère, de la faiblesse et de la pénurie, offrant ainsi un royaume de prospérité et d’abondance. Il suit la voie tracée par les dictateurs militaires, mettant en place un plan calculé et efficace, où le peuple se soumet docilement aux désirs des dirigeants. Chengriha démissionnera de son poste de chef d’état-major pour se présenter comme un civil aux élections, prétendant ne pas être avide de pouvoir. Il affirme répondre aux demandes des millions de personnes et même des martyrs, dont les tombes ont appelé à son leadership pour sauver l’Algérie de la pauvreté et des files d’attente interminables.
Des élections présidentielles frauduleuses seront inévitablement organisées, où Chengriha remportera une victoire écrasante. Il prétendra que cette victoire est le fruit de l’amour que le peuple lui porte. Cependant, l’Algérie doit se préparer à la pire des étapes, plus dangereuse que la sombre période de la décennie noire.