Écoutez, cher citoyen, voici la dernière blague du régime misérable, le régime des généraux impuissants. Notre pays n’a pas encore émergé de l’ère des ténèbres, et l’électricité continue de se couper quotidiennement et à différentes heures dans la grande capitale. Oui, et les banlieues de la capitale, dans les quartiers marginaux, sont restées à l’âge de pierre, sans électricité, sans eau, sans égouts. Des citoyens sans le moindre droit de vivre et d’exister, des enfants pieds nus, sans vêtements, se soulagent n’importe où. Un père toxicomane et alcoolique, une mère travaillant dans le plus ancien métier de la terre pour nourrir ses enfants, donnant l’argent à son mari pour qu’il achète du tabac. C’est une véritable tragédie, l’électricité est coupée partout en Algérie, à l’exception des résidences des généraux et de leur entourage, qui bénéficient d’une alimentation électrique continue tout au long de l’année, sans interruption. Ils boivent de l’eau minérale française et espagnole, tous leurs aliments, leurs boissons et leurs vêtements proviennent de l’étranger. Ils ne prennent que les postes et les richesses de l’Algérie…
Revenons à la blague dont je vous ai parlé, cher citoyen. La blague dit que le régime de trahison et de perfidie tente de construire des stations de recharge pour les voitures électriques. Dans un rapport du ministère concerné, il est mentionné : « La compagnie Sonelgaz a entrepris l’installation de plusieurs stations de recharge de voitures électriques dans quatre wilayas, notamment le long de l’autoroute Est-Ouest, qui devraient être opérationnelles ce mois-ci, selon les déclarations du porte-parole de la compagnie, Khalil Hedna. »
Mais, comme vous pouvez le constater, cher lecteur, tout ce qui a été publié n’est que mensonge et tromperie. Premièrement, nous ne possédons pas de voitures électriques, et cette culture ne nous a pas encore atteints. Deuxièmement, le pays connaît une crise électrique aiguë, nous ne pouvons pas fournir le minimum d’électricité pour une utilisation quotidienne. Nos régions rurales vivent toujours sans électricité, sans eau, sans routes. Comment pourrions-nous alors construire des stations de recharge électrique pour les voitures, alors que la moitié du peuple vole les câbles électriques en cuivre destinés à l’éclairage public, tandis que l’autre moitié vole les lampes et les lampadaires ? Que feront-ils de ces stations de production d’électricité et de recharge de voitures ? Une question à laquelle nous ne pouvons pas répondre, car ces stations ne seront jamais installées dans un pays en proie à une crise électrique et à une pénurie d’énergies vitales, malgré le fait que ces matières premières soient produites ici, croyez-le ou non, cher lecteur !