Le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan, se rendra en Algérie en octobre prochain. C’est ce qu’a annoncé ce jeudi le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan lors d’une conférence de presse animée conjointement avec le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale, Ahmed Attaf.
A l’entame de sa visite de travail qu’il effectue à Ankara en turquie, chargé par le président de la République, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf a été reçu, mercredi, par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, avait indiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale.
A cette occasion, Ahmed Attaf a transmis au président turc « les salutations de son frère le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et un message qui s’inscrit dans le cadre des contacts permanents entre les dirigeants des deux pays frères et de leur souci de renforcer les relations de fraternité, de coopération et de partenariat entre l’Algérie et la Turquie ».
A travers le même document , le département d’ Attaf a souligné que le chef de la diplomatie algérienne et le président turc ont passé en revue « l’évolution qualitative des relations algéro-turques dans divers domaines », affirmant « la volonté des dirigeants des deux pays de valoriser les acquis réalisés et de les promouvoir dans le contexte des prochaines échéances bilatérales, notamment la 2e session du Conseil de coopération de haut niveau, qui se tiendra à l’occasion de la visite du président turc.
Les deux parties ont abordé également « les évolutions de la situation dans la région sahélo-saharienne, qui constituent un sujet d’intérêt mutuel et une source d’inquiétude croissante pour les deux pays et pour l’ensemble de la communauté internationale ».
D’autre part, Attaf a informé le président turc des efforts initiés par le président Tebboune pour apaiser la situation et contribuer notamment à résoudre la crise laissée par le changement anticonstitutionnel au Niger ,ainsi que ses efforts pour encourager et consolider l’approche du développement face aux défis auxquels sont confrontés les pays et les peuples de cet espace régional, qui est devenu le foyer du plus grand nombre de tensions, de différends et de conflits à la surface du globe.