En Algérie, environ 77 diplômés de doctorat au chômage, en grève de la faim depuis le 25 juillet dernier, se trouvent dans un état de santé critique. Ils lancent un avertissement au gouvernement, l’accusant de négliger leurs droits à l’emploi dans la fonction publique malgré leurs efforts académiques.
Dans ce contexte, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) met en garde contre le danger qui guette les grévistes de la faim, évoquant la possibilité d’une tragédie humaine avec le risque de décès imminent d’un d’entre eux. Cette situation urgente nécessite l’attention des responsables gouvernementaux, qui semblent ignorer ce problème.
La Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) indique que la condition des grévistes de la faim est très préoccupante, avec une détérioration continue de leur santé. Ils font régulièrement des malaises, nécessitant des transferts d’urgence à l’hôpital pour des soins médicaux.
Le Président de la « Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme (LADDH) », sonne l’alarme en raison de l’état de santé critique de ces grévistes. Ils ont engagé un combat en jeûnant pendant plus de mille heures. Il en appelle personnellement au Président Tebboune pour une intervention immédiate et l’ouverture d’un dialogue au moins avec cette catégorie de citoyens marginalisés. Il insiste sur leur droit à l’emploi, tel que stipulé par les accords internationaux, en particulier l’article 6 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.
La Coordination des diplômés de doctorat au chômage en Algérie explique que cette grève de la faim, sous le slogan « Dignité ou la Mort », est la conséquence de la dévotion des diplômés à leurs études, à la recherche et à l’acquisition de connaissances pendant de nombreuses années, pour se retrouver finalement confrontés à la marginalisation, au chômage et à l’exclusion, simplement parce qu’ils ont obtenu le diplôme académique le plus élevé du pays.