Tel des canidés enragés, ululant à la vue du loup au loin, leurs aboiements stridents transpercent l’air, mêlés aux grognements menaçants et aux baves mordantes. Ils promettent mort et damnation si le loup ose s’approcher du troupeau de moutons. Toutefois, quand le prédateur gronde et fait volte-face, se dirigeant rageusement vers les ovins terrifiés, c’est le chien qui, soudainement saisi par la peur, devance la retraite. La queue entre les jambes, il fuit rapidement, esquivant ainsi les griffes du loup. Ce triste spectacle laisse le troupeau vulnérable, à la merci du prédateur. Cette allégorie canine peinte d’émotions exacerbées reflète de manière frappante la situation politique du président Tebboune et de la cohorte de généraux qui dirigent l’Algérie.
Tout au long de l’année, ces acteurs politiques déclament des slogans vides et distillent des promesses en trompe-l’œil. Leur attitude à l’égard de la cause palestinienne oscille entre oppresseurs et opprimés, selon les circonstances. Pourtant, quand l’agression sioniste martèle la Palestine meurtrie, la bande des généraux, à l’instar du chien en fuite, se réfugie dans le silence et demeure immobile, une attitude qui contraste fortement avec leur disposition à céder nos précieuses ressources en gaz et pétrole aux intérêts israéliens en échange d’une obéissance et d’une allégeance serviles. L’enjeu principal est que l’État d’Israël comprenne que leur pouvoir s’étend uniquement sur le peuple arabe, tandis que le régime au pouvoir en Algérie demeure dans une posture d’oppression ou d’oppression par rapport à Israël.
La fameuse déclaration du président Tebboune lorsqu’il a été interrogé par des médias locaux de piètre qualité au sujet de la question palestinienne – « Ne vous inquiétez pas, je suis personnellement impliqué dans la question palestinienne » – a suscité un flot d’admiration délirante au sein de certains cercles. Des sycophantes ont émis des déclarations naïves telles que « La Palestine est entre de bonnes mains », tandis que d’autres ont fantasmé à l’idée d’une prétendue invasion d’Israël, imaginant l’extermination des Juifs comme l’aboutissement de cette ambition. Un autre groupe d’enthousiastes a clamé que Tebboune, le nouveau dirigeant de la nation, était le sauveur incontesté des Palestiniens. Tous ces flatteurs, hypocrites, et mercenaires ont, sans le savoir, insufflé une dimension mythique à des paroles qui ne signifient que ceci : Tebboune suit l’actualité palestinienne à la télévision, chaque soir, tout en sirotant un verre de whisky, aux côtés de son amant, son chauffeur personnel, que de nombreux Algériens soupçonnent d’être le véritable dirigeant du pays. En effet, les secrets et les scandales de Tebboune sont entre les mains de son amant, à qui il obéit docilement et dont il exécute les directives. Dans ces conditions, comment pourrait-on espérer que Tebboune, un homme discrédité, puisse réellement se soucier de la cause palestinienne et contribuer à sa libération, alors qu’il ne parvient même pas à se délivrer de ses propres déviances sexuelles, un fétide relent qui a plongé le pays dans des années de misère.