Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a appelé ce mardi à « une protection internationale urgente du peuple palestinien », lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux graves développements en cours en Palestine occupée marquée par l’agression sioniste contre la bande de Gaza.
Dans son discours , le chef de la diplomatie algérienne Ahmed Attaf a affirmé que l’agression de la bande de Ghaza par l’entité sioniste « n’aurait jamais eu lieu sans le recul du soutien des pays arabes à la cause palestinienne ».
Le ministre a déclaré devant les députés que « ce régime politique bénéficie d’une immunité politique et d’un soutien militaire et financier et médiatique qui lui permettent de commettre ce genre d’atrocité, tout en ajoutant que « l’agression sioniste contre la Palestine n’est qu’une autre étape dans le processus d’expansion et d’annexion de davantage de terres palestiniennes et à la construction de colonies sur les décombres de leurs occupants d’origine ».
Poursuivant son intervention, le chef de la diplomatie a affirmé que le peuple « subit un crime complet car il refuse de se soumettre à la logique de l’occupation et refuse d’abandonner sa terre » avant de dénoncer le blocus imposé par l’entité sioniste en affirmant que « l’occupant bloque toujours le passage des aides humanitaires vers la bande de Gaza ».
En ce qui concerne la position ferme et immuable de l’Algérie vis-à-vis de la question palestinienne, M Attaf a assuré que l’Algérie continuera de soutenir le peuple palestinien. Selon Attaf, « il s’agit d’une question de fidélité à nos principes et aux valeurs de la glorieuse guerre d’indépendance. Nous poursuivons également nos efforts pour une levée du blocus imposé à Gaza et pour l’arrêt immédiat de l’offensive meurtrière contre les civils palestiniens ».
M. Attaf a rappelé que le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a exprimé la position de l’Algérie pour solution équitable à ce conflit.
En outre, l’Algérie plaide aussi pour « la relance du processus de paix au Moyen-Orient sur la base de l’initiative arabe adoptée au sommet de Beyrouth en 2002 » et « l’établissement d’un État palestinien aux frontières de juin 1967, avec El Qods pour capitale ».
Pour sa part, le président de l’APN, Brahim Boughali, a condamné dans les termes les plus forts, au nom des députés, « l’agression sioniste brutale contre le peuple palestinien », appelant à « l’arrêt immédiat de
cette guerre barbare, qui a sapé toutes les valeurs humaines et risque d’entamer le peu de crédibilité qui reste au Conseil de sécurité des Nations Unies et les valeurs qu’il prône ».
De plus, le président de l’APN a « dénoncé la politique de deux poids deux mesures adoptée par certains pays et organisations internationales s’agissant des crimes odieux commis par l’occupation sioniste brutale ».
Il est à noter que cette session, programmée à la demande des présidents des groupes parlementaires, sera marquée par un débat général et les interventions des présidents de groupes. Elle sera sanctionnée par une déclaration finale.