La récente évasion de cinq des militants les plus dangereux accusés d’implication dans des assassinats et des actes de terrorisme en Tunisie depuis la prison de « La Mornaguia », réputée comme étant la plus sécurisée, a entraîné de nombreux interrogatoires et des doutes
Les photos prises par les gardiens à l’intérieur de la prison de Mornaguia après l’évasion des cinq prisonniers ont été largement partagées sur les réseaux sociaux. Certaines personnes ont exprimé leur incrédulité de manière sarcastique, se demandant comment un prisonnier de grande taille avait réussi à s’échapper par une petite fenêtre de sa cellule. Ils se sont également intégrés sur la capacité des évadés à pénétrer les murs clôturés d’une prison sécurisée comme Guantanamo.
Suite à ces événements, le directeur de la prison de Mornaguia, le directeur des services concernés et le directeur de l’information du ministère de l’Intérieur ont été limogés.
Selon du Parti du Courant Populaire, Mohsen Al-Nabti Al- la prison de Mornaguia est réputée pour sa sécurité rigoureuse, avec des cellules individuelles pour chaque prisonnier, ce qui rend difficile toute évasion. Il a évoqué la possibilité d’une collaboration été réalisé avec complicité, depuis l’intérieur et l’extérieur de la prison pour déstabiliser la sécurité.de l’intérieur et de l’extérieur de la prison pour déstabiliser la sécurité., Mohsen Al-Nabti, a vivement condamné les événements, qualifiant cet acte de « crime contre les martyrs assassinés par la trahison et contre l’ensemble du peuple tunisien ». Il s’est dit choqué et étonné par l’évasion des cinq terroristes les plus dangereux détenus dans les prisons les mieux sécurisées
Al-Nabti a rejeté les informations circulant sur les réseaux sociaux concernant l’évasion de ces prisonniers, mais il a confirmé que leur fuite était un message alarmant
Il a également appelé l’État tunisien à réagir de manière forte et rapide, et à demander des comptes à tous ceux qui avaient commis des négligences, ou ayant été complices de cette évasion. Il a également suggéré la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur cet incident, empêchant les licenciements de certains fonctionnaires de ne suffisaient pas à rétablir la confiance et à effacer ce « scandale » qui avait affecté la sécurité publique du pays.