En raison de l’augmentation du nombre de décès parmi les jeunes en Algérie, de nombreux experts et spécialistes appellent à intensifier les campagnes de bénévolat auxquelles les jeunes participent en tant que moyen de traitement de la toxicomanie. Selon des spécialistes en médecine légale, les établissements de santé en Algérie enregistrent quotidiennement de 4 à 5 décès dus à la consommation de doses excessives de drogues hallucinogènes, fabriquées par des laboratoires, dont le groupe Saidal est en tête. Cette situation représente un suicide indirect menaçant la jeunesse algérienne aujourd’hui.
Les experts estiment que le rôle des jeunes et des campagnes de bénévolat est l’une des solutions pour éloigner les toxicomanes de la drogue et favoriser leur intégration sociale.
Dans ce contexte, le service de médecine légale de l’hôpital Mustapha Bacha enregistre quotidiennement de 4 à 5 décès dus à la consommation de doses excessives de drogues, communément appelées « tchouchna », un mélange de médicaments hallucinogènes. Ils soulignent que ce danger menace la jeunesse, constituant un suicide indirect qui vient en deuxième position après les voyages de migration illégale.
Les experts ont tiré la sonnette d’alarme quant à l’augmentation des cas de décès par crise cardiaque chez les jeunes, en raison de la consommation de drogues. Ils ont souligné que cela menace la santé publique, mettant en avant que les autopsies récentes ont révélé que les décès de jeunes âgés de moins de 30 ans étaient dus à des doses excessives de drogues. Récemment, les équipes de protection civile de la wilaya d’Annaba ont retrouvé les corps de deux jeunes hommes décédés dans des circonstances mystérieuses dans deux endroits différents, à Annaba et à Chetaïbi. Les autorités ont rapidement pris en charge la situation, cherchant à déterminer les causes réelles du décès. Par ailleurs, à Oran, la mer a rejeté les corps de quatre jeunes âgés de moins de vingt ans.