Avec la prévoyance de certains secteurs, particulièrement celui de l’éducation, qui ont avancé les salaires pour faciliter les achats de l’Aïd par leurs employés, les distributeurs de billets ont été fortement sollicités à Blida et Ouled-Yaïch.
Dès vendredi matin, un afflux massif de citoyens s’est dirigé vers ces machines afin de retirer de l’argent, épuisant rapidement les billets disponibles. Les gens ont dû se rendre d’une banque à une autre, d’un bureau de poste à un autre, dans l’espoir de trouver un distributeur en mesure de répondre à leurs besoins.
Au milieu de la journée, les distributeurs étaient déjà à sec, tant la demande était forte. Même le samedi soir, les recherches étaient vaines, aucun distributeur ne pouvant satisfaire la demande croissante.
Face à cette situation, certains citoyens, lassés de devoir s’arrêter avec leur voiture et descendre pour vérifier la disponibilité des distributeurs, interpellent ceux qui viennent de quitter un distributeur depuis l’intérieur de leur véhicule. Malheureusement, la réponse est souvent négative.
Ce n’est que le dimanche que les salariés ont finalement pu retirer leur salaire des distributeurs. Même les détenteurs de cartes d’Algérie Poste ont préféré utiliser les distributeurs pour éviter les longues files d’attente aux bureaux de poste.
À Ouled-Yaïch, malgré la présence d’un box d’Algérie Poste avec quatre machines pour servir au mieux les clients, le week-end dernier a été exceptionnellement chargé. Les distributeurs se vidaient d’argent en seulement une ou deux heures. Ces derniers jours du Ramadan ont été une véritable épreuve pour de nombreuses familles, dont la principale préoccupation était de pouvoir offrir à leurs enfants des vêtements neufs conformément à la tradition de l’Aïd.