En Algérie, la guerre pour la présidence est ouverte à toutes les éventualités. L’incapacité du président Tebboune à diriger un pays au bord de l’explosion sociale est manifeste. Les généraux traîtres ont pris le contrôle total du pays, le fragilisant davantage. Le risque de faillite financière, causé par une dépendance excessive aux hydrocarbures, les tensions militaires à toutes les frontières du Mali à la Libye en passant par le Maroc, ainsi que les tensions avec l’Espagne et certains pays arabes, le manque d’eau qui affecte le pays, et l’impact de la guerre en Ukraine sur le pouvoir d’achat des Algériens (comme la hausse des prix des produits médicaux et des denrées alimentaires de base), composent un tableau sombre, composent un tableau sombre.
Selon certaines fuites, la France travaille à préserver ses intérêts en Algérie et s’efforce d’assurer des élections sans accroc. Ce silence des autorités françaises et des principaux médias français, qui se montrent habituellement vigilants sur les questions des droits de l’homme, est suspect. Des informations non confirmées indiquent que le général M’henna Djebbar, directeur général de la documentation et de la sécurité extérieure et proche du général Toufik, a tenté de contacter des responsables de l’Élysée pour rencontrer Emmanuel Macron, sans succès. Les conseillers du président français auraient refusé ce rendez-vous en raison de l’agenda chargé du président, notamment en raison des préparatifs des Jeux Olympiques.
La guerre de la présidence a également déclenché une lutte acharnée pour le contrôle de tous les services de sécurité et de renseignement entre le général M’henna Djebbar et le général Chengriha. Actuellement, la balance penche en faveur de M’henna Djebbar, qui bénéficie de la confiance et du soutien de l’Occident et des États-Unis. Son nom est associé à la décennie noire, et il s’est récemment rendu aux États-Unis où il aurait rencontré le directeur de la CIA pour solliciter un soutien militaire américain si le conflit avec le général Chengriha évoluait en confrontation militaire. Nous avons récemment assisté à des échanges de tirs entre soldats dans plusieurs bases militaires. La question demeure : Qui sera assassiné avant les élections Chengriha ou Djebbar?