John Textor, propriétaire de l’Olympique Lyonnais (OL) et de plusieurs autres clubs à travers le monde, continue d’étendre son empire footballistique. Après avoir acquis des parts significatives dans des clubs tels que Botafogo au Brésil et Crystal Palace en Angleterre, le milliardaire américain vise désormais un autre géant de la Premier League : Everton.
Textor n’est pas un novice dans le monde du football. À travers sa holding, Eagle Football Group, il a déjà tissé un réseau solide, s’assurant une présence dans différents championnats majeurs. Avec cette nouvelle tentative de rachat d’Everton, il semble prêt à passer à la vitesse supérieure. Sa stratégie est claire : diversifier ses actifs dans des clubs historiques tout en renforçant sa présence sur la scène internationale.
Acquérir Everton ne serait pas seulement une question de prestige pour Textor, mais aussi un défi de taille. Le club, l’un des plus anciens de la Premier League, traverse une période difficile, tant sur le plan sportif que financier. Pour Textor, réussir là où d’autres ont échoué pourrait renforcer son image de sauveur, tout en lui permettant d’asseoir son influence en Angleterre.
Cependant, un obstacle majeur se dresse devant lui : ses parts dans Crystal Palace. Les règlements de la Premier League ne permettent pas à une personne de posséder des parts importantes dans deux clubs du même championnat. Ainsi, Textor serait contraint de vendre ses actions dans les Eagles s’il souhaite réellement prendre le contrôle des Toffees. Cette situation complexe pourrait engendrer des négociations tendues, notamment avec les investisseurs intéressés par ses parts à Crystal Palace, dont certains proviendraient du Moyen-Orient.
Le rachat potentiel d’Everton par Textor est symptomatique d’une tendance plus large : l’ascension des investisseurs américains dans le football européen. Toutefois, cette stratégie d’expansion rapide comporte des risques. Le succès de Textor dépendra de sa capacité à équilibrer les intérêts de ses différents clubs, tout en répondant aux attentes des supporters et en naviguant dans un environnement réglementaire complexe.
Ce dernier coup de poker pourrait bien définir l’avenir de l’empire footballistique de John Textor. Si l’opération réussit, il pourrait non seulement transformer Everton, mais aussi redéfinir la carte du football européen. Néanmoins, la route vers cet objectif est parsemée d’embûches, et Textor devra jouer finement pour éviter que son rêve ne se transforme en cauchemar.