Alors que Sedjati venait de remporter la médaille de bronze lors d’une finale historique du 800 mètres, où quatre athlètes ont couru sous la barre des 1’42 », son triomphe est éclipsé par les suspicions qui pèsent sur lui et son entraîneur, Amar Benida. L’intervention des autorités françaises dans ce dossier, couplée à l’absence de réaction officielle de la part des organisateurs de Paris 2024 et des instances anti-dopage, laisse planer un doute lourd sur l’intégrité de la compétition.
Ce scandale potentiel ne se limite pas aux seuls enjeux sportifs. Il menace également de provoquer des tensions diplomatiques, particulièrement entre la France et l’Algérie, un pays où l’athlétisme est souvent vu comme une source de fierté nationale. Les répercussions de cette enquête pourraient s’étendre bien au-delà du simple cadre des Jeux, remettant en cause la réputation d’un athlète qui incarnait jusqu’ici l’espoir d’une nouvelle génération de sportifs algériens.
Alors que les détails de l’enquête restent pour l’heure confidentiels, l’avenir de Djamel Sedjati, ainsi que celui de son entraîneur, semble incertain. Cette affaire, qu’on pourrait qualifier de « dossier ultra-sensible », pourrait marquer un tournant pour le sport algérien, mais aussi pour l’athlétisme mondial, dans sa lutte incessante contre le dopage.