Un attentat à la bombe survenu dimanche dans le quartier chiite de Dasht-e-Barchi à Kaboul a tragiquement coûté la vie à une personne et blessé onze autres. L’explosion, déclenchée par un engin explosif improvisé placé sur un minibus, s’est produite vers 16 heures (heure locale), plongeant la communauté chiite de cette zone dans la peur et la désolation.
Le quartier de Dasht-e-Barchi, situé à l’ouest de la capitale afghane, abrite une large population de Hazaras chiites, une minorité religieuse régulièrement persécutée dans le pays. Ce quartier a souvent été la cible de groupes extrémistes, notamment le groupe État islamique (EI), qui considère les chiites comme des hérétiques. L’attaque n’a pas encore été revendiquée, et une enquête est en cours pour identifier les responsables.
Malgré une baisse notable des attentats meurtriers depuis que les talibans ont pris le pouvoir en août 2021, la présence persistante de groupes armés tels que l’EI continue de menacer la stabilité de l’Afghanistan. Cette attaque rappelle la fragilité de la paix précaire dans laquelle vit le pays et souligne les défis sécuritaires auxquels il est encore confronté.
L’explosion est survenue alors que la communauté internationale observait de près la situation en Afghanistan, espérant une amélioration des conditions de sécurité sous le régime taliban. Cependant, les actes de violence persistants démontrent la complexité du terrain sécuritaire et les profondes divisions religieuses qui continuent de ravager le pays.