Les tensions entre Israël et le Liban ont franchi un nouveau seuil avec une intensification des bombardements israéliens, tandis que l’offensive terrestre d’Israël a été temporairement suspendue. Près de Nabatyeh, une ville lourdement touchée, des frappes aériennes et des tirs d’artillerie ont retenti, accompagnés de tirs de roquettes du Hezbollah, qui a affirmé avoir lancé environ 200 roquettes sur le territoire israélien. Ce développement marque un retour aux hostilités prévalant avant l’annonce de l’invasion terrestre israélienne.
Les pertes humaines continuent de s’accumuler au Liban, avec 46 personnes tuées et 85 blessées en 24 heures. L’armée libanaise a rapporté qu’un drone israélien a attaqué l’une de ses unités alors qu’elle tentait de rouvrir la route Marjayoun-Hasbaya, qui avait été interrompue par des bombardements.
En parallèle, l’armée israélienne a confirmé la perte d’un de ses soldats, le capitaine Eitan Itzhak Oster, âgé de 22 ans, tué au combat. Il s’agit de la première perte enregistrée par l’armée israélienne depuis le début de l’opération.
Le Hezbollah a également signalé des affrontements avec les forces israéliennes, affirmant avoir repoussé des tentatives d’infiltration israélienne dans des villages frontaliers, notamment à Maroun al-Ras et Adaysseh. Israël a émis des ordres d’évacuation pour plusieurs localités le long de la frontière sud.
Les tensions se sont intensifiées malgré les appels au cessez-le-feu de la communauté internationale, y compris des Nations Unies, des États-Unis et de l’Union européenne. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a promis de riposter aux attaques, déclarant que l’Iran, accusé de soutenir le Hezbollah, en paierait le prix. Des informations américaines ont rapporté que des représailles, qui pourraient survenir dans quelques jours, cibleraient les installations de production pétrolière et d’autres emplacements stratégiques en Iran.
La situation demeure critique alors que les frappes israéliennes causent des destructions considérables, notamment dans la banlieue sud de Beyrouth. Les pertes continuent de s’accumuler des deux côtés, et l’escalade semble loin de s’apaiser, avec des conséquences graves pour la stabilité régionale. L’urgence d’un dialogue diplomatique s’affirme face à une situation de violence continue et d’incertitude persistante. Les conséquences de cette escalade sur la stabilité régionale sont profondes, laissant présager une période d’incertitude et de violence continue.