Cela se passe uniquement chez nous, en Algérie, le pays sinistré, où le juge d’instruction près le tribunal de Chlef a récemment ordonné la mise en détention provisoire de deux jeunes femmes enceintes suite à des relations illégitimes issues de la fornication, ainsi que de leur frère, qui, selon leurs aveux, serait à l’origine de leur grossesse et agirait en tant qu’intermédiaire dans leurs relations suspectes. Ces individus, âgés entre 25 et 42 ans, ont été placés sous mandat de dépôt, tandis que leurs parents, en raison de leur âge avancé, ont été placés sous contrôle judiciaire. L’affaire porte également sur leur implication présumée dans la falsification de documents d’identité dans le but de contracter des mariages multiples – dépassant cinq mariages au cours du même mois et de la même année – afin de dépouiller plusieurs époux de leurs biens, le tout en utilisant des identités et des titres falsifiés, sans égard aux conséquences graves sur la filiation et les mélanges de lignées découlant de la corruption et de la fornication.
Les détails de l’affaire, selon nos sources, ont été révélés suite à des plaintes déposées par des citoyens victimes de cette famille corrompue. Ils auraient été victimes d’escroqueries leur ayant coûté environ 500 millions de centimes (50 millions de dinars) par des moyens frauduleux, après avoir conclu des mariages religieux avec les deux jeunes femmes, consommé ces mariages, puis constaté leur disparition ainsi que celle des membres de leur famille, accompagnée d’un changement de numéros de téléphone. Suite à une enquête menée par l’unité de lutte contre la cybercriminalité de la sûreté de la wilaya de Chlef, les identités des suspectes ont été établies et elles ont été arrêtées.
L’enquête a révélé que les membres de cette famille se livraient à de nombreuses escroqueries en créant plusieurs comptes sur les réseaux sociaux pour piéger leurs victimes et s’emparer de leurs biens. Ils utilisaient des cérémonies de mariage religieux (fatiha) comme prétexte, suivies de relations intimes avec les victimes, ce qui entraînait des mélanges de lignées et d’origines. Ils opéraient sous des identités et des titres empruntés, louant des appartements dans les quartiers d’Ouled Mohamed, El Houria, Chorfa et le centre de la capitale de la wilaya.