Le retrait inattendu de la Tunisie de la course au Comité Exécutif de la Confédération Africaine de Football (CAF) pour la région Afrique du Nord a provoqué un tollé dans les milieux sportifs et politiques. Alors que cette élection, prévue pour mars 2025 au Caire, devait marquer un moment clé pour le football nord-africain, le désistement tunisien a laissé l’Algérie seule en lice pour un siège stratégique.
Avec l’absence de rival, le candidat algérien semble assuré de remporter ce poste. Pourtant, cette victoire, obtenue sans compétition, soulève des doutes quant à la transparence et l’équité du processus. Les analystes sportifs critiquent ce qu’ils qualifient de « triomphe vide », une situation qui éclipse le mérite sportif et renforce l’idée d’un football influencé par des manœuvres politiques.
Le retrait tunisien ne serait pas anodin. Selon plusieurs observateurs, le gouvernement algérien aurait exercé une forte pression sur la Tunisie, mettant en avant des arguments diplomatiques et économiques pour garantir ce désistement. Cette stratégie viserait à éviter un nouvel échec pour l’Algérie, qui n’a pas réussi à intégrer ce comité depuis plusieurs années.
Ce retrait intervient dans un contexte où la Tunisie fait face à des défis économiques majeurs, affaiblissant sa capacité à résister aux influences extérieures. La crise économique, marquée par une inflation élevée et des pénuries, aurait rendu Tunis vulnérable aux pressions venues d’Alger.
Pour la Tunisie, ce recul risque de laisser des séquelles. En renonçant à ce siège, le pays affaiblit sa position au sein des instances dirigeantes du football africain, un domaine où il a souvent brillé par ses performances sportives. Les critiques se multiplient quant à l’impact des choix politiques sur le développement et la représentativité du football tunisien