En naviguant sur nos sites d’information en ligne, vous serez frappé par une avalanche de mensonges et de diffamations dignes de nous faire remporter le record mondial des *fake news* et des plateformes frauduleuses. Presque toutes les nouvelles s’évertuent à convaincre, toi, pauvre citoyen désespéré, que le monde entier courtise l’Algérie ravagée, implorant nos lâches responsables pour des partenariats et pour bénéficier de notre supposée expertise en économie, technologie, agriculture et même en sport.
Oui, toi, citoyen raté : c’est nous qui avons transformé un homme en femme dans la boxe, rebaptisant *Aymen* en *Imane*, uniquement pour grappiller des médailles. C’est aussi chez nous qu’on importe des ouvriers asiatiques et des ingénieurs étrangers pour construire nos écoles, nos mosquées, nos stades, et même nos toilettes. Et c’est chez nous qu’on mélange la graine et l’eau pour produire du lait. Pourtant, tout le monde, des États-Unis à la Chine, en passant par la Russie et l’Europe, est soi-disant avide de tirer parti de notre avancée technologique et de notre civilisation « raffinée ».
Dans une scène grotesque qui semble sortir tout droit d’un mauvais sketch, un article rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a reçu un appel de son homologue américain, Antony Blinken (expiré, tout comme son mandat), qui aurait renouvelé les félicitations du président Joe Biden (lui aussi sur le déclin) au président frauduleusement réélu, l’efféminé Tebboune. D’après le communiqué, les États-Unis auraient exprimé leur satisfaction face aux progrès réalisés dans le renforcement des relations économiques et au dialogue stratégique entre les deux pays. Washington espérerait même préserver cette dynamique et la développer à l’avenir.
Mais, toi, citoyen accablé, comprends que cette *information périmée* est tout aussi grotesque qu’inutile. Car une nation comme les États-Unis ne se soucie guère d’un pays gouverné par des militaires où le peuple ne parvient même pas à trouver de l’eau pour se laver. Voilà où nous en sommes : une farce à ciel ouvert.