La Ligue Professionnelle de Football (LFP) a une fois de plus brandi son marteau disciplinaire, cette fois en sanctionnant le milieu de terrain du CR Belouizdad, Abderaouf Benguit, d’une suspension de trois matchs, dont un match à titre probatoire. Cette punition intervient après que Benguit a été reconnu coupable « d’un acte d’agression contre un adversaire. » En plus de manquer des matchs cruciaux, l’ancien joueur de l’Espérance de Tunis doit également s’acquitter d’une amende de 30 000 dinars, renforçant l’engagement de la LFP à faire respecter la discipline au sein du championnat algérien.
Cette suspension ne pouvait pas arriver à un pire moment pour le CR Belouizdad, qui est engagé dans une bataille acharnée pour le titre de la ligue. Perdre un joueur clé comme Benguit avant leur match à l’extérieur contre le Mouloudia d’El Bayadh—un match prévu à huis clos le jeudi 6 mars—ajoute une difficulté supplémentaire à leur campagne. Son absence pourrait modifier la dynamique de l’équipe et exercer une pression supplémentaire sur l’équipe alors qu’elle s’efforce de maintenir sa position en tête du classement.
Au-delà de la suspension de Benguit, la LFP a également infligé de lourdes amendes à d’autres clubs pour inconduite. L’ES Sétif a été condamnée à une amende de 140 000 dinars pour « comportement inapproprié de l’équipe » et « attitude incorrecte des ramasseurs de balles, » signalant des tensions sous-jacentes dans le championnat. Pendant ce temps, le leader de la ligue, le MC Alger, a été pénalisé de 60 000 dinars en raison de « l’utilisation récurrente de fumigènes dans les tribunes, » un problème persistant qui souligne les préoccupations de sécurité continues dans le football algérien.
Ces actions disciplinaires mettent en lumière l’approche stricte de la LFP pour faire respecter les règlements et assurer le fair-play. Cependant, elles exposent également les tensions persistantes et les défis disciplinaires qui continuent de ronger la ligue. À mesure que la saison progresse, maintenir l’ordre sur et en dehors du terrain reste un enjeu pressant pour l’organisme dirigeant.