Des pays arabes refusent la normalisation avec Israël

L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et l’Égypte rejettent une clause appelant à la fin de la normalisation des relations avec le régime israélien.
Abdullah ibn Muhammad Al ash-Sheikh, président du Majlis ash-Shura d’Arabie saoudite, ainsi que ses homologues des Émirats arabes unis et d’Égypte, se sont opposés à un paragraphe du communiqué final de la 29e Conférence de l’Union interparlementaire (UIP) de lundi à Amman (la capitale de la Jordanie) – qui condamne toute approche du régime de Tel Aviv.
Selon le paragraphe susmentionné, «l’une des étapes les plus importantes pour soutenir les frères palestiniens est la cessation de toutes les formes de rapprochement et de normalisation avec les occupants israéliens. Par conséquent, nous demandons résistance et fermeté en bloquant toutes les portes de la normalisation avec Israël « .
Pour sa part, le président du Parlement libanais, Nabih Berri, son homologue syrien, Hamude Yusef Sabaq, et le représentant palestinien, ont appuyé la décision de rejeter toute forme de régularisation des liens avec Israël et ont souligné la nécessité de maintenir le paragraphe mentionné dans la déclaration de l’UIP.
Le président du Parlement koweïtien, Marzuq al-Qanim, s’est à son tour attaqué contre la normalisation des relations avec le régime d’occupation israélien et a qualifié ce sujet de « tabou politique ». Le paragraphe en question n’apparaît avec aucun changement dans la déclaration finale de la conférence.
Actuellement, le régime de Tel-Aviv n’entretient des relations diplomatiques qu’avec deux pays arabes, à savoir: l’Égypte et la Jordanie. Cependant, plusieurs pays arabes, tels que l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn, ont progressivement assoupli leur position politique vis-à-vis d’Israël.
Ce nouveau positionnement de certains pays arabes envers Israël se produit malgré la longue liste de crimes que le régime de Tel Aviv a commis et continue de commettre contre les Palestiniens depuis sa création sur leurs territoires en 1948.
Les Palestiniens avertissent qu’avec l’établissement de relations avec le monde arabe, Israël essaie de gagner en légitimité et de normaliser la répression et le vol des terres palestiniennes.