Gaïd salah hausse le ton et menace gravement ceux qui le critiquent

Lors de la cérémonie de remise du Prix de l’ANP pour la meilleure œuvre scientifique, culturelle et médiatique pour l’année 2019, le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a déclaré que les élections présidentielles étaient une véritable clé de la construction d’un État fort, soulignant en même temps que l’armée continuera de faire face aux traîtres (l’opposition libre), avec une action ferme. Et Quiconque veut harceler l’armée ou l’Etat algérien sera pénalisé et puni.
Juste une remarque, M. le chef d’état major, vous ne représentez pas l’armée, vous êtes corrompu et l’armée appartient aux Algériens.
En outre, de nombreux militants ont exprimé leur profonde inquiétude et leur mécontentement face aux menaces proférées par Gaïd Salah, Chef d’état-major de l’armée, contre les opposants au régime militaire et à la persistance de la corruption en Algérie.
Ces menaces sont les plus graves et peuvent impliquer de nombreuses personnes honorables, qui sont gravement menacées.
Et parce qu’il n’a pas précisé le type de mesures décisives qu’il envisageait appliquer, cela ouvre grand la porte à de nombreuses spéculations. Les violations des droits de l’Homme continuent en Algérie sous le règne du pouvoir actuel et atteignent souvent l’étendue de la détention illégale. Ainsi que des procès cocasses et la menace d’opposants d’arrêter leurs familles et leurs proches vivants en Algérie et autres manières et méthodes de menaces.
En effet, les autorités algériennes ont déployé de grands efforts ces derniers mois pour bloquer de nombreuses pages sur Facebook et les fermer.
Plusieurs réclamations ont été soumises à de nombreuses instances internationales, y compris ce que les autorités de Gaid salah qualifient d’incitation à la violence, à la haine et au terrorisme. Mais ses organismes savent très bien la situation politique dans notre pays, et la répression systématique de la liberté de la presse et des médias en Algérie, c’est pour cette raison toutes ces réclamations ont été rejetées.