Chaque jour, diverses émeutes, surgirent sur notre scène et montrent l’ampleur de la crise économique que traverse notre pays, alors que les cheminots ont lancé une grève, qui a conduit à interrompre les services des voies ferroviaires avec les trains cloués à leurs place dans des gares vides affichant des avis d’annulation de plusieurs trajets et contraint les voyageurs à stopper leur projet de se déplacer, rejoignant la longue liste des grèves et des manifestations en Algérie …
En outre, les militaires retraités des blessés et des invalides de l’Armée nationale populaire (ANP) ont mené également des grèves importantes et efficaces, et ils n’ont été motivés que par les difficultés de vie qui affligeaient également divers segments de la population algérienne.
Même les avocats n’assistent pas aux audiences et se sont de nouveau mis en grève pour lutter pour de meilleures conditions de travail et de meilleurs salaires et protester contre la mauvaise gestion du gouvernement. C’est une pratique très normale de blâmer la justice des généraux.
Ce qui révèle, la vérité amère qu’au toutes les classes sociales, il y a de la douleur, des plaintes et une détérioration de la vie du peuple algérien. D’un autre côté, les enseignants ne se sont pas rendus à leur travail chaque fois que le syndicat appelle à des grèves majeures pour un salaire plus élevé et pour l’amélioration de la situation actuelle qui la rend plus misérable.
Cette scène d’objection confirme que l’Algérie est brisé et en état de paralysie totale et que notre crise s’aggrave sans réponse politique. La question que doit être posé au gouvernement reste à savoir s’il ressent ce qui se passe dans le pays ou bien comme d’habitude, c’est un défaut d’attention et préfère faire la sourde oreille sur les droits fondamentaux de chaque catégorie sociale en considérant la question de l’évolution politique, sociale et économique sans valeur.