Dans une situation exceptionnelle, l’Autorité Nationale Indépendante des Élections en Algérie a annoncé que le nombre de candidats à l’élection présidentielle prévue en septembre prochain s’élève à 31 candidats, selon le site de la télévision officielle. Il s’agit d’un chiffre sans précédent dans ce pays en crise. Le président de l’Autorité Nationale Indépendante des Élections, Mohamed Charfi, a déclaré lors d’une conférence de presse que « la date du 18 juillet prochain sera le dernier délai pour les candidats souhaitant se présenter à ces élections, après quoi les dossiers de candidature seront étudiés jusqu’au 27 juillet. »
Charfi a confirmé que « le 27 juillet, la liste finale des noms dont les dossiers de candidature auront été acceptés pour l’élection présidentielle sera annoncée, avant que la liste des candidats retenus ne soit soumise à la Cour constitutionnelle pour décision finale. » La collecte des formulaires de signatures individuelles se poursuit au siège de l’Autorité Nationale Indépendante des Élections au Palais des Nations (Alger) jusqu’à minuit le 18 juillet prochain, une opération à laquelle plus de 14 000 agents sont affectés, selon le président de l’Autorité, Mohamed Charfi. Le président de facto, le clown Abdelmadjid Tebboune, a décidé le 21 mars dernier de tenir des élections présidentielles anticipées, fixant leur date au 7 septembre 2024 afin de garantir un second mandat, une décision planifiée par ses maîtres, les généraux du palais d’El Mouradia. Les généraux considèrent Tebboune comme leur marionnette obéissante préférée, et sous son mandat, les gains de la clique au pouvoir ont été multipliés, le commerce de la drogue a prospéré, et les réseaux de prostitution et d’homosexualité se sont répandus dans tout le pays, en particulier avec la diffusion par Tebboune de mensonges et de rumeurs en utilisant les médias locaux et étrangers pour masquer la dure réalité et promouvoir de faux succès et des projets d’investissements étrangers inexistants.