Lorsque nous disions que notre pays, frappé par le malheur, était entré dans les dernières phases de sa courte existence, nous ne parlions pas dans le vide. Ce qui nous anime, c’est l’amour de la patrie et le zèle pour les enfants de ce pays martyr, qui vivent des tourments et goûtent l’amertume sous le régime des généraux et la tyrannie d’une bande malfaisante qui a juré d’affamer les pauvres et de les appauvrir jusqu’à ce qu’ils oublient la direction de la Kaaba, deviennent aveugles à leurs droits bafoués, et ne perçoivent plus les complots et les intrigues ourdis autour d’eux jour et nuit. L’objectif de tout cela est de pérenniser la lignée de la bande des généraux et de maintenir leur emprise sur le pouvoir en Algérie, transformant le peuple misérable en esclaves sur un marché de traite, dépossédés de toute maîtrise de leur destin, tels un troupeau de moutons conduit à l’abattoir, sans que personne ne réponde à leurs appels.
Dans ce contexte, la Direction des Services Agricoles de la wilaya de Sétif a catégoriquement confirmé la véracité des informations circulant sur les réseaux sociaux, selon lesquelles le directeur d’une ferme a été arrêté pour avoir détourné 350 moutons de race roumaine au profit de plusieurs femmes de la République, parmi lesquelles des mineures, des divorcées, des femmes mariées et des employées de la direction. Ces agissements auraient été réalisés en échange de nuits de débauche, d’actes sexuels et de prostitution, avec la prise de vidéos pornographiques et de photos obscènes, avec le consentement total des concernées.
Ces faits se seraient déroulés dans l’une des wilayas de la République. La direction a affirmé que ces informations sont fiables et que ce qui reste caché est encore plus grave. Dans un communiqué explicatif destiné à l’opinion publique, la direction a précisé que la vente des moutons importés se fait de manière anarchique, avec favoritisme, et en échange de faveurs sexuelles et de pratiques homosexuelles, sous la supervision de responsables étatiques, notamment des membres des services de renseignement militaire et des généraux de haut rang, selon les désirs et caprices des hauts responsables, et ce, à travers tous les points de vente agréés de la République.
