La presse de l’appareil sécuritaire ne se lasse pas et ne se fatigue pas de diffuser les mensonges et les absurdités autour du sujet de la liberté d’expression et de l’expression de l’opinion sans censure ni reddition de comptes, affirmant que notre pays, le malheureux, constitue un modèle unique en matière de liberté d’expression et de droits de l’homme, et que les prisons politiques n’ont pas d’existence en Algérie, et que le citoyen vit dans l’opulence et le luxe, et bien sûr, ce sont tous des paroles de mensonge sur mensonge, que nul individu sensé dans le pays ne peut croire. Car les files d’attente, les maladies sexuellement transmissibles qui se propagent, le chômage, la famine et la pauvreté sont toutes des réalités qui réfutent les allégations des médias des généraux et révèlent la dure vérité dans le pays. Quant à la liberté d’expression et aux invocations de malédiction contre Israël, nous invoquons des malédictions sur nos voisins arabes et africains, nous les qualifions de tous les épithètes négatifs, nous leur imputons toutes les crises, les problèmes et les carences qui existent chez nous, et aucun mâle en Algérie ne peut accuser le gang ou même le réprimander. Mais les arrêts de travail protestataires de solidarité avec la Palestine, cela relève d’un rêve lointain, et l’insulte à Netanyahou et au leader Trump relève du pur fantasme, car le gang accepte de sacrifier l’un de ses membres plutôt que de voir insulter Netanyahou et Trump, et c’est ce qui s’est passé avec notre ambassadeur à Beyrouth…
C’est ainsi que commença sa déclaration l’ambassadeur «Kamel Bouchama» aux médias : «Sa place naturelle est dans un hôpital pour maladies mentales, non à la tête de la plus grande puissance du monde». Une déclaration choquante qui ébranla les fondements de la diplomatie au palais Mouradia. «Kamel Bouchama», notre ambassadeur à Beyrouth, influencé par les déclarations du Hezbollah et sa politique contre l’Amérique, ne s’en tint pas là, mais poursuivit son attaque en qualifiant Donald Trump de «vacher dérangé», de «malade mental» et de «nouveau colonisateur», et le résultat de ces déclarations irresponsables : c’est une gêne pour la diplomatie du gang des généraux à un moment où il tente de restaurer ses relations avec Washington avec un soin extrême. Ainsi, le gang au pouvoir réagit rapidement, limogea l’ambassadeur après une réprimande sévère et le plaça sous surveillance provisoire dans une tentative d’absorber la colère américaine, affirmant que ses déclarations représentent une opinion personnelle qui ne reflète pas la position officielle du gang. Il est étrange de voir que Trump, le plus grand allié d’Israël dans le monde, qui a dépassé les étapes de la normalisation de très loin et qui est un contributeur direct au meurtre des innocents et des enfants de Gaza par les armes, les munitions et l’argent, est traité en héros par la clique des généraux impuissants, tandis que les pays arabes qui entretiennent des relations officielles avec Israël subissent les attaques les plus viles de la part du gang et de ses mouches électroniques, allant jusqu’à la rupture…
