Les forces de défense aérienne syriennes ont rapporté aux premières heures du vendredi 22 janvier qu’elles avaient rejeté les raids attribués à nouveau par Israël.
la cible de l’attaque était des postes militaires situés dans le gouvernorat de Hama, dans le centre de la Syrie. Tel que rapporté par l’ Observatoire syrien des droits de l’homme (SOHR), au moins 5 sites ont été touchés, où des milices affiliées à l’Iran et au groupe chiite Hezbollah seraient stationnées., en plus des dégâts matériels importants dans la zone touchée, le raid a également entraîné la mort d’une famille composée d’une femme, de son mari et de deux enfants, qui ont perdu la vie à cause des missiles lancés par les forces de Damas pour répondre à l’attaque israélienne. En parallèle, 4 autres civils ont été blessés dans le nord-ouest de Hama, en raison des restes de missiles détruits tombés dans la zone. Comme cela s’est produit précédemment, Israël n’a pas revendiqué la responsabilité de l’incident, mais le gouvernement de Damas, lié au président Bashar al-Assad, a toujours pointé du doigt ce pays,
L’une des attaques les plus récentes, également qualifiée de la plus violente, remonte au 13 janvier, lorsque les forces israeiliennes ont été accusées d’avoir mené 18 raids aériens contre Deir Ezzor et al-Bukamal, dans l’est de la Syrie. À cette occasion, environ 57 victimes ont été causées, dont au moins 10 dans les rangs de l’armée de Damas, tandis que les autres personnes décédées appartenaient à des groupes armés liés, au Hezbollah
, une source militaire israélienne a rapporté que son pays avait l’intention d’intensifier les attaques sur les territoires syriens., 3 attaques ont été menées en 10 jours, alors qu’auparavant il y avait une attaque toutes les trois semaines. Selon ce qui a été précisé par la même source, les raids israéliens visent donc à frapper les systèmes de missiles et les radars conventionnels des forces syriennes et iraniennes, dans le but de prévenir toute attaque future avec des « missiles aveugles ». Cependant, Israël préserve actuellement les missiles de précision, pour les abattre à une date ultérieure.
Dans ce contexte, comme le précise Israël dans un rapport du mois de décembre 2020, une cinquantaine d’attaques ont été revendiquées au cours de l’année dernière, tandis que ses forces aériennes ont effectué 1 400 sorties «opérationnelles». Le SOHR, pour sa part, a observé environ 39 attaques, principalement aériennes, perpétrées par Israël dans les territoires syriens au cours de la même période, qui ont provoqué la destruction d’environ 135 cibles, dont des bâtiments, des entrepôts, des quartiers généraux et des véhicules. Le bilan est plutôt de 217 personnes, dont 4 civils et 213 membres des forces affiliées à Assad, ou au Hezbollah. Parmi eux, il y avait également 21 combattants du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Les missiles lancés l’année dernière, a précisé l’Observatoire, ont principalement visé Deir Ezzor,