Après la nouvelle, publiée sur les discussions entre de hauts responsables iraniens et saoudiens, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, n’a pas explicitement confirmé ou nié ce qui avait été divulgué, mais a déclaré que Téhéran était disposé à dialoguer ouvertement avec Riad.
Les propos de Khatibzadeh sont venu, au lendemain de l’annonce de la nouvelle faisant référence à une réunion, qui aurait eu lieu le 9 avril à Bagdad, et qui, selon un haut responsable iranien et deux sources régionales, visait à relâcher les tensions entre L’Iran et l’Arabie saoudite, deux «pays ennemis». La réunion aurait eu lieu à un moment où Washington s’efforçait à la fois de trouver un compromis sur l’accord nucléaire iranien et de mettre fin au conflit en cours au Yémen, où l’Iran soutient les milices rebelles chiites houthies. Tandis que Riyad dirige une coalition internationale qui est intervenue, le 26 mars 2015, pour soutenir les forces du gouvernement yéménite légitime.
Dans tous les cas, la réunion susmentionnée n’aurait pas abouti à des résultats significatifs, mais, selon ce que les sources ont révélé, il était fonctionnel de comprendre s’il pouvait y avoir un moyen d’encourager une désescalade dans la région du Moyen-Orient. La deuxième source a ensuite ajouté que les pourparlers ont également examiné la situation au Liban, qui a connu une grave crise économique et une impasse politique depuis octobre 2019. Il s’agit d’un tableau préoccupant parmi les États du Golfe, craignant que le Hezbollah ne renforce son rôle dans la pays.
Alors qu’un responsable saoudien a nié ce qui a été rapporté par les medias , le porte-parole iranien étranger a déclaré que les informations publiées par la presse étaient contradictoires et contenaient des inexactitudes. Cependant, l’Iran, a déclaré Khatibzadeh, a toujours salué d’éventuels pourparlers avec le Royaume saoudien, car ils sont considérés comme bénéfiques pour les peuples des deux pays, ainsi que fonctionnels pour apporter la paix et la stabilité dans la région. Cette idée, a ajouté le porte-parole, est toujours d’actualité. Dans le même temps, l’attention a été portée sur les pourparlers de Vienne, toujours en cours, dont l’objectif est de relancer l’accord nucléaire signé en 2015, également connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (JCPOA), et d’encourager le retour des États-Unis.