A l’occasion de la fête du travail 2021, l’Observatoire des droits se penche sur la crise sanitaire et les droits des travailleurs. Ce sera un autre 1er mai différent, les effets de la pandémie sur le travail vont bien au-delà de cela. Le chômage a augmenté des postres de travail disparu, et de nombreux travailleurs précaires sont encore plus exploités, en ville comme à la campagne.
A l’occasion de la fête du Travail 2021, l’Observatoire des droits fait le point sur la situation, pour voir, à la lumière des statistiques mondiales, , quel a été l’impact de l’urgence sanitaire provoquée par le nouveau coronavirus sur les travailleurs.
Perte d’heures travaillées Environ 8,8% dans le monde ont été perdus, si l’on compare avec le premier trimestre de 2019. Une perte qui correspond à 255 millions d’emplois à temps plein qui n’existent plus.
La disparition de ces heures travaillées est particulièrement évidente, , en Amérique latine, aux Caraïbes, en Asie du Sud et en Europe du Sud.
Pour faire une comparaison avec une crise passée, les heures travaillées perdues en 2020 sont environ quatre fois plus élevées qu’en 2008.
Les gens ont quitté le marché du travail parce qu’ils étaient incapables de travailler en raison des restrictions causées par la pandémie ou simplement parce qu’ils ont cessé de chercher du travail. Lles pertes d’emplois se sont traduites principalement par une augmentation de l’inactivité plutôt que du chômage, qui sont toujours les deux principaux effets du Covid-19.
Environ 81 millions de personnes sont devenues inactives contre 33 millions de chômeurs. En conséquence, le taux de participation de la main-d’œuvre mondiale a chuté de 2,2% en raison de la crise.
Il faut dire que ce n’est que dans les pays à revenu élevé que le chômage a augmenté plus que l’inactivité, phénomène qui a été fortement influencé par les tendances aux États-Unis. Pour le reste, l’inactivité pèse beaucoup et les fermetures forcées ont eu une influence particulière sur ce point.
93% des travailleurs, en effet, résident dans des pays où des formes de fermeture des lieux de travail ont été adoptées ou sont encore en vigueur qui, pour certaines zones géographiques et certains secteurs économiques spécifiques, sont devenues la norme pendant la pandémie.
Tout cela a encore accentué les inégalités déjà existantes. Comme le souligne le rapport annuel du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme , les mesures que les gouvernements ont prises en réponse à la pandémie ont considérablement affecté les moyens de subsistance des populations et, par ricochet, leur droit à un logement convenable. . Beaucoup, en fait, se sont retrouvés sans possibilité de payer une hypothèque ou un loyer.
Étant donné que bon nombre des travailleurs domestiques n’ont pas de contrat régulier, il n’a pas été possible de se rendre chez l’employeur. On parle de 75% dans le monde, Et dans ces situations, bien entendu, les primes et les filets de protection sociale ne pouvaient pas aider.