Le ministère français de l’Intérieur a annoncé que l’homme qui avait agressé une policière avec un couteau à La Chapelle-sur-Erdre, près de Nantes, hier, était un citoyen français et ancien prisonnier qui avait été sur une liste de des personnes qui peuvent constituer une menace terroriste et était connu des forces de l’ordre pour sa radicalisation.
L’homme a attaqué une policière avec un couteau, lui causant de graves blessures et lui volant son arme de service, avant de s’enfuir. Plus tard, lors d’une chasse à l’homme impliquant 200 agents et 2 hélicoptères, l’attaquant a été identifié puis est décédé en garde à vue, après avoir subi des blessures mortelles à la suite d’un affrontement armé avec la police. Deux officiers ont été blessés dans l’affaire.
Bien que les raisons de l’attaque ne soient pas encore claires, des détails supplémentaires sont apparus à la suite de l’incident concernant l’attaquant, dont le nom n’a pas encore été divulgué. Selon le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, l’homme était un citoyen français d’environ 40 ans, connu des autorités, qui avait été emprisonné pendant huit ans pour des crimes violents et avait été libéré au cours du mois de mars dernier. L’attaquant avait des opinions extrémistes et figurait sur une liste de contrôle pour d’éventuelles menaces terroristes. Depuis 2016, l’homme avait été identifié pour la première fois par les autorités françaises comme un suspect terroriste «pour une pratique de fer de l’islam et pour la radicalisation». De plus, l’agresseur souffrait d’une maladie mentale grave, à savoir la schizophrénie, pour lequel il a reçu un traitement médical après sa libération. L’homme avait été placé dans un appartement où il était supervisé par des spécialistes.
Darmanin a déclaré que les enquêtes n’étaient toujours pas entre les mains de la section antiterroriste, ajoutant qu’il ne pouvait pas établir si celle du 28 mai était un acte de terrorisme ou non.
Les politiciens français ont commenté l’affaire dénonçant ce qui s’est passé. Le Premier ministre français, Jean Castex, a qualifié cet épisode d’acte de lâche. Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National, parti de droite, populiste et anti-immigration français, a publié sur Twitter un communiqué déclarant: «Comment une personne connue pour sa radicalisation et voulant attaquer les flics peut-elle être libre de faire du mal? « . La maire de Nantes, Johanna Rolland, a qualifié l’événement du 28 mai d’un acte abominable et méprisable.