Un communiqué de la Présidence de la République algérienne indique que la Présidence a convoqué l’ambassadeur d’Algérie à Paris pour consultation.
La décision des autorités algériennes intervient après des déclarations attribuées au président français Emmanuel Macron, rapportées par le journal Le Monde, dans lesquelles il accuse les autorités algériennes d’entretenir une rancune contre la France et remet en question l’existence d’une nation algérienne avant le colonialisme français.
Macron a également appelé – dans ses déclarations – à réécrire l’histoire algérienne dans la langue algérienne, à effacer ce qu’il a qualifié de falsification des faits par les Turcs.
Sur la question des visas, Macron a déclaré que la réduction ciblerait les responsables et non pas les étudiants les hommes d’affaires, soulignant que le but est d’agacer le pouvoir algérien en raison de son refus d’accueillir les migrants en situation irrégulière que la France souhaite renvoyer.
Le ministère algérien des Affaires étrangères y avait convoqué l’ambassadeur de France, pour lui faire part de l’objection des autorités algériennes à réduire de moitié le nombre de visas accordés chaque année aux Algériens.