L’ONU a annoncé qu’un convoi de l’ONU dans la région nord-est de Kidal, au Mali, a été attaqué lors de l’explosion d’un engin explosif improvisé (EEI), qui a entraîné la mort d’un élément de « casque bleu » de nationalité Égyptienne. Le bilan des blessés, pour le moment, est de quatre soldats de la mission de l’ONU.
L’attaque contre le convoi de la mission de maintien de la paix des Nations Unies au Mali a eu lieu près de la ville de Tessalit, située à la frontière avec l’Algérie, a indiqué le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric.. Ce dernier a également rappelé que la réitération d’attaques contre des soldats de la mission onusienne constitue un « crime de guerre » au regard du droit international. « Le triste incident nous rappelle le danger constant auquel sont exposés nos casques bleus », ainsi que les sacrifices consentis pour normaliser la situation au Mali, a déclaré El-Ghassim Wane, chef de la mission des Nations Unies au Mali, la MINUSMA. « L’attaque lâche d’aujourd’hui ne fait que renforcer la détermination de la MINUSMA, qui a été lancée pour aider le Mali et son peuple à trouver une solution durable de paix et de stabilité », a poursuivi le responsable.
Plus tard, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté les autorités maliennes à poursuivre leurs efforts pour « identifier les auteurs des attentats et les traduire en justice ». Guterres, réaffirmant le soutien de l’ONU au gouvernement et au peuple du Mali, a exprimé ses profondes condoléances à la famille du soldat égyptien tué, ainsi qu’à l’exécutif du Caire.
Ce qui s’est passé le 2 octobre n’est pas le seul épisode de violence qui a frappé les soldats de l’ONU stationnés dans ce pays africain. Aussi le 2 avril, quatre casques bleus du Tchad ont été tués lors d’une attaque contre une base de la MINUSMA. L’attaque a été menée par des terroristes armés dans la ville d’Aguelhok, située dans la région nord-est de Kidal. Outre les 4 morts, les forces de l’ONU avaient enregistré 19 blessés, en revanche, les terroristes auraient également subi de « lourdes pertes », dont de nombreux morts