Plusieurs parlementaires français ont déclaré avoir reçu des menaces de mort alors qu’ils discutaient du Pass vaccinal, qui empêcherait les personnes non vaccinées de pratiquer la plupart des aspects de la vie publique.
Le gouvernement cherche à faire adopter une loi exigeant que les gens présentent une preuve de vaccination pour entrer dans les lieux publics et les transports, à quelques exceptions près.
La législation devrait être adoptée lors d’un vote cette semaine, mais elle a provoqué la colère des opposants au vaccin.
La France a l’un des taux de vaccination contre le COVID-19 les plus élevés de l’Union européenne.
Au moins 91% des adultes sont complètement vaccinés, selon le gouvernement français.
Agnès Fermann-le-Beaudeau du parti de centre-droit Aguirre a publié un e-mail qu’elle a reçu contenant des menaces vidéo de la tuer pour avoir soutenu le Pass de vaccination.
, elle a déclaré qu’elle avait informé la police des menaces et qu’elle ne renoncerait pas à soutenir le permis de vaccin.
Un autre législateur, Neama Mocho du parti Afaq, a partagé un tweet similaire qui comprenait une image d’une menace envoyée par courrier électronique.
Au Parlement, le ministre de la Santé Olivier Véran a dénoncé lundi les menaces de mort et « l’égoïsme » des opposants au vaccin.
Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a déclaré la semaine dernière que la police renforcerait les protections des élus avant de voter sur le Pass de vaccination.
Les opposants au gouvernement du président français Emmanuel Macron ont accusé les autorités de violer les libertés en imposant des restrictions liées au Covid-19. Des manifestations régulières ont eu lieu contre ces règles.
Pendant des mois, la France a demandé au public de présenter des preuves de vaccination ou un résultat de frottis négatif pour entrer dans de nombreux lieux publics.
Mais le gouvernement français a décidé d’abandonner l’option de montrer un résultat de test négatif en réponse à une augmentation record des infections, entraînée par les variables hautement contagieuses omicron et delta.
Le gouvernement vise à activer le passage du permis de vaccin à la mi-janvier, une fois que le Parlement l’aura approuvé.
La plupart des partis soutiennent le ticket vaccin, qui devrait être adopté par la Chambre des représentants au début de cette semaine, avant d’être débattu au Sénat mercredi.