le président français Emmanuel Macro est attendu à Moscou pour s’entretenir à haut niveau avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Il s’agit d’une autre initiative diplomatique de l’Europe visant à résoudre la crise ukrainienne, qui s’est aggravée depuis que le Kremlin a placé plus de 100 000 soldats le long de la frontière orientale du pays d’Europe de l’Est.
Le président français Macron, qui assure actuellement la présidence tournante de l’UE, rencontrera lundi le chef du Kremlin, tandis que le lendemain, 8 février, il sera attendu à Kiev., dans la capitale ukrainienne, le chef de l’Elysée rencontrerait son homologue, Volodymyr Zelensky, afin d’élaborer un plan d’action diplomatique pour normaliser la crise. Macron devrait tenter de relancer les accords de paix, actuellement au point mort, pour la normalisation du conflit dans le Donbass, où l’armée de Kiev est en guerre avec des séparatistes soutenus par la Russie. Avant de partir pour Moscou, Macron avait déclaré que « la priorité sur la question ukrainienne est le dialogue avec la Russie et la désescalade», réitérant qu’il est « très inquiet de la situation » sur le terrain. Une position similaire est celle du chancelier allemand, Olaf Scholz, qui est attendu à Moscou le 15 février, après une visite à Kiev prévue le 14 du mois. « On ne va pas à Moscou juste pour prendre un café, il s’agit de faire de la politique pour de vrai, dans un contexte de grande crise qui a à voir avec quelque chose de très grave : éviter une guerre en Europe », a déclaré à la presse le patron de le gouvernement allemand. Par ailleurs, les ministres des Affaires étrangères de l’Allemagne, de la République tchèque, de la Slovaquie et de l’Autriche seront également attendus à Kiev pour discuter des préparatifs russes d’une incursion en Ukraine.
Le même lundi, la chancelière allemande rencontrera le président américain Joe Biden à Washington. Avant le bilatéral, Scholz a déclaré aux journalistes: « J’apprécie vraiment ce que fait le président Biden dans les pourparlers bilatéraux entre les États-Unis et la Russie. Ils sont très difficiles ». Il s’agissait du déploiement supplémentaire de 3 000 hommes (en Roumanie, Pologne et Allemagne) annoncé le 2 février par le chef de la Maison Blanche. À cet égard, il est important de souligner que, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, commentant ce déploiement le 6 février, a déclaré : « [Biden] n’envoie pas de forces pour déclencher une guerre, encore moins pour en combattre une en Ukraine. contre la Russie « .