L’Iran a commencé dimanche à verser du béton armé pour construire une deuxième centrale nucléaire dans la ville iranienne de Bouchehr avec l’aide de la Russie, écartant les informations selon lesquelles l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) aurait trouvé des traces d’uranium sur un site iranien.
« L’énergie nucléaire fournit une électricité fiable », a déclaré lors d’une cérémonie télévisée à la télévision nationale Ali Akbar Salehi, président de l’organisation de l’énergie atomique d’Iran. « Chaque centrale nucléaire nous permet d’économiser 11 millions de barils de pétrole, soit 660 millions de dollars par an ».
Fin octobre, deux sources bien informées ont déclaré que les États-Unis avaient l’intention de permettre aux entreprises russes, chinoises et européennes de continuer à travailler sur les installations nucléaires iraniennes afin d’empêcher le développement des armes nucléaires par l’Iran.
L’Iran a pris des mesures successives dans le cadre de la réduction de ses obligations découlant de l’accord nucléaire après le retrait des États-Unis et l’incapacité de la France, de la Grande-Bretagne et de l’Allemagne à soutenir les échanges commerciaux avec Téhéran dans le cadre de la société « INSTEX » crée par les trois pays pour favoriser les échanges commerciaux avec l’Iran.