Naufrage au large des côtes tunisiennes: au moins 20 morts

Au moins 20 migrants africains sont morts le mardi 9 juin, à la suite de l’épave d’un bateau transportant plus de 50 personnes au large des côtes tunisiennes. La nouvelle a été annoncée par un responsable du gouvernement tunisien, qui a précisé que les corps avaient été retrouvés au large des côtes de Sfax. , le bateau se dirigeait vers l’Italie. Les unités de la Garde côtière tunisienne et les troupes de la marine recherchent des personnes disparues.
Le 24 mai, au large des côtes tunisiennes, la garde côtière du pays nord-africain avait signalé l’épave d’un autre bateau à destination de l’Italie. Suite à cet incident, au moins un migrant a été retrouvé mort et 6 autres disparus. Selon les déclarations du porte-parole tunisien de la protection civile, Moez Triaa, le naufrage s’était déjà produit alors dans les eaux proches de la ville portuaire de Sfax. A bord du bateau, il y avait une vingtaine de Tunisiens. Les autorités locales ont réussi à arrêter 11 personnes, tandis que 2 ont fui.
La Tunisie est le point de départ de nombreux migrants qui cherchent à rejoindre l’Europe depuis le pays lui-même ou depuis l’Afrique subsaharienne. Un porte-parole de la Garde nationale tunisienne a déclaré que plus de 223 personnes avaient été arrêtées au cours de la dernière semaine de mai pour avoir tenté de pénétrer illégalement en Europe. Parmi ceux-ci, environ 94 venaient d’Afrique subsaharienne.
Le 20 mai, un citoyen tunisien est décédé en Sicile, après s’être jeté à l’eau du bateau sur lequel il se trouvait, dans une possible tentative d’évasion. Le navire avait été utilisé pour la mise en quarantaine des migrants à bord, car, les ports italiens ne pouvaient plus être considérés comme sûrs. Pour cette raison, les migrants secourus en dehors de la zone italienne de recherche et sauvetage (SAR) par des unités navales battant pavillon étranger ne pourront plus être introduits dans le pays.
De plus, à partir du 7 avril, il a été établi que, après le débarquement, les migrants devront être contrôlés par les autorités sanitaires afin de détecter d’éventuels cas de coronavirus. Par la suite, ces personnes devront être mises en quarantaine sur un navire pendant 14 jours, puis transférées dans un centre d’accueil spécial.