L’Arabie saoudite déjoue une attaque des Houthis contre l’aéroport d’Abha

L’Arabie saoudite a déclaré qu’elle avait empêché et contrecarré une attaque contre l’aéroport international d’Abha, dans le sud du pays, lancée par les rebelles houthis
Les forces de défense aérienne de l’Arabie saoudite ont intercepté et détruit un drone chargé d’explosifs, lancé par les Houthis vers l’aéroport d’Abha, situé à un peu plus de 100 km de la frontière entre le Royaume saoudien et le Yémen. Selon un porte-parole de la coalition d’États saoudiens engagés dans le conflit yéménite, le colonel Turki al-Maliki , les Houthis mèneraient des attaques systématiques et intentionnelles pour viser des civils.
L’aéroport d’Abha avait déjà été touché par les Houthis, lorsqu’un avion civil a été pris en feu après avoir été intercepté par un drone armé d’explosifs Houthis. Lors de l’attaque, une personne a perdu la vie et les Houthis ont immédiatement revendiqué la responsabilité des faits.
Selon les rebelles chiites du Yémen, l’aéroport international d’Abha serait une cible légitime, car il aurait souvent été utilisé comme point de départ pour des campagnes de bombardements aériens menées au Yémen par les forces de la coalition des États intervenus dans le conflit yéménite en mars. Pour l’Arabie saoudite, cependant, les attaques contre cet aéroport représentent des crimes de guerre, car ce serait une infrastructure utilisée par la population saoudienne qui se rend dans les montagnes d’Abha pour le tourisme.
Les dernières attaques contre l’aéroport saoudien d’Abha sont survenues peu de temps après l’annonce du secrétaire d’État américain Antony Blinken concernant le retrait des Houthis de la liste des organisations terroristes dans lesquelles ils ont été placés par l’administration de l’ancien président. Donald Trump. En particulier, le 12 février , Blinken a confirmé que les États-Unis retireraient officiellement les rebelles chiites houthis, également connus sous le nom d’Ansarallah, de la liste des organisations terroristes étrangères et de celle des terroristes mondiaux spécialement désignés (SDGT) le 16 février, précisant qu’ils classera le responsable des attaques de missiles contre l’Arabie saoudite comme des terroristes individuels.