Les forces turques ont touché, à l’artillerie, un camp à la périphérie de Hama, dans le centre de la Syrie, appartenant à l’armée affiliée au président syrien, Bachar al-Assad
La nouvelle, fait référence à une attaque des forces turques, contre Jurin, considéré comme le poste militaire le plus important des forces d’Assad dans la région de Hama, où l’on pense que des lance-roquettes bombardaient des zones contrôlées par l’opposition groupes, d’Idlib à Lattaquié en passant par Hama.
Jurin a été la cible d’au moins 6 obus d’artillerie, mais aucun autre détail n’a été fourni sur l’étendue des pertes matérielles et des vies humaines.
En tout état de cause, l’attaque a été fait suite au tir de « dizaines de tirs d’artillerie et de roquettes », lancés le même jour par l’armée de Damas contre Jabal al-Zawiya et al-Ghab, dans le gouvernorat d’Idlib,
Parallèlement, la Défense civile syrienne a rapporté lundi 7 juin qu’une personne avait été tuée à la suite d’attaques au missile perpétrées par les forces de Damas contre Balyun, un village situé à la périphérie sud d’Idlib. Ces derniers épisodes se sont produits au moment où les forces turques, partisanes des groupes d’opposition dans le cadre du conflit syrien, renforçaient leur présence militaire sur les lignes de contact avec l’armée de Damas, près de Jabal al-Zawiya. Le comportement d’Ankara proviendrait d’une augmentation des attaques de missiles et des « tentatives d’infiltration » des forces syriennes dans les positions occupées par les rebelles.
C’est précisément la Turquie, avec la Russie, qui a favorisé un accord de cessez-le-feu dans le gouvernorat d’Idlib, dernier bastion encore sous le contrôle de groupes rebelles,
Dans le nord de la Syrie, il existe environ 60 postes militaires turcs, sur la base d’un accord conclu entre Moscou et Ankara, principalement répartis dans les gouvernorats d’Idlib, d’Alep, de Hama et de Lattaquié. Quinze points sont placés dans des zones tombées sous le contrôle des forces affiliées au président syrien. C’est pourquoi le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a exhorté à plusieurs reprises l’armée de Damas à abandonner les zones occupées depuis avril 2019, menaçant d’une intervention de ses forces.
Pendant ce temps, Ankara continue de contrecarrer la présence des Forces démocratiques syriennes (FDS) à la frontière turco-syrienne. A cet égard, des sources locales ont rapporté que l’armée turque a bombardé plusieurs villages à l’est d’Afrin, une ville située dans le nord-ouest de la Syrie, entre le 6 et le 7 juin, tandis que le ministère turc de la Défense a déclaré avoir « neutralisé » 6 membres des Unités de protection du peuple kurde (YPG), alors qu’elles tentaient d’infiltrer les zones contrôlées par l’opposition syrienne