Les Libanais célèbrent vendredi le 76ème anniversaire de l’indépendance du pays, mais cette fois, ils ont leur propre idée de l’impact des manifestations sans précédent dans le pays, qui réclament le départ de la classe politique. Alors que l’Autorité se contente d’un défilé militaire symbolique organisé au ministère de la Défense, les manifestants se préparent à organiser un défilé civil sur la place des Martyrs, qui doit commencer à 14 heures.
L’Autorité a remplacé le traditionnel défilé militaire organisé chaque année sur l’avenue Shafiq al-Wazzan à Beyrouth par un défilé militaire symbolique organisé au ministère de la Défense, en présence du président Michel Aoun, du président du Parlement Nabih Berri et du gouvernement par intérim Saad Hariri.
La manifestation civile, organisée par des activistes, sera divisée, selon l’un des organisateurs, en groupes de mères, d’enfants, d’ingénieurs, de médecins, d’ouvriers, d’artistes et d’autres artistes, chacun composé de 57 participants commençant devant l’hôtel Lugray, au centre-ville de Beyrouth. Salut à la célèbre statue des martyrs de la capitale.
Vendredi matin, le convoi « La Flamme de l’Indépendance » d’Akkar et de Tripoli, qui se rendra dans différentes régions, s’arrêtera à plusieurs endroits qui ont été le centre des manifestations après le début de manifestation le 17 octobre, avant d’arriver au centre de Beyrouth cet après-midi, dans le cadre du défilé de civils. .
Alors que les préparatifs de la célébration de l’indépendance se préparaient, les manifestants se sont réveillés le matin à l’incendie anonyme d’une poignée géante placée au centre de Beyrouth après le début du mouvement populaire le 17 octobre, avec les mots « révolution », mais les travaux commencés vont bientôt être levés sur une place. Martyrs à cinq heures de l’après-midi. Les médias libanais ont annoncé que le nouveau modèle serait en fer.
Les célébrations de l’indépendance ont attiré des expatriés libanais qui ont décidé de venir à Beyrouth pour participer, certains à l’initiative individuelle, d’autres à une campagne lancée par un groupe de militants des médias sociaux. « Nous nous sommes organisés en groupes pour négocier des tarifs réduits », a déclaré à l’AFP Tracy Saad, 23 ans, coordinatrice de campagne à Amsterdam, , en provenance de plusieurs pays du Golfe, d’Europe et même d’Australie, pour se rendre de l’aéroport au centre-ville de Beyrouth pour un rassemblement universitaire l’après-midi.
La page Facebook des expatriés libanais sur Facebook a publié des instructions pour venir à l’aéroport de Beyrouth afin de participer à la célébration du Jour de l’indépendance.
Les activistes ont appelé à allumer les téléphones et les bougies sur la Place des Martyrs, sur les balcons des maisons et dans les voitures, à 18 heures aujourd’hui, afin que « Beyrouth puisse briller d’espoir ».