L’activiste et le militant politique Rachid Nekkaz a quitté hier mercredi 18 janvier, la prison d’El Harrach à Alger.
Condamné en juillet 2022 à une peine de 5 ans de prison, le militant politique Rachid Nekkaz a été libéré mercredi pour raisons humanitaires, à la faveur d’une décision émanant du président de la République Abdelmadjid Tebboune.
Cette remise en liberté du fondateur du mouvement pour la jeunesse et le changement (parti non agréé) intervient deux semaines après l’annonce de son abandon de la vie politique dans une lettre rédigée depuis sa cellule et remise à ses proches.
Dans sa lettre adressée au président Tebboune le 10 décembre dernier et qui a été dévoilée le 2 janvier sur sa page Facebook, Rachid Nekkaz a déclaré « J’arrête la politique ».
Rachid Nekkaz souligne qu’il souhaitait « désormais se consacrer exclusivement à la résolution de ses problèmes de santé (prostate, respiration nasale, audition). Mais aussi « à l’écriture et à sa famille qu’il a sacrifiée et abandonnée égoïstement aux Etats Unis depuis 10 ans et qu’il n’a pas revue depuis 3 ans, accaparé qu’il était par l’idée de contribuer humblement à l’édification d’un Etat démocratique dans le pays de ses défunts parents. »
Incarcéré depuis mai 2021, M. Nekkaz avait déjà été emprisonné de décembre 2019 à février 2021 pour les accusations « d’incitation à un rassemblement non armé » et pour « avoir tenté d’empêcher les citoyens d’exercer leur droit de vote » lors des présidentielles de 2019.
Rachid Nekkaz a été libéré en février 2021, sur décision du président Tebboune, avant d’être à nouveau arrêté et placé sous mandat de dépôt le 14 mai 2022.