L’armée libanaise a annoncé qu’elle avait saisi 1 320 kilogrammes de feux d’artifice trouvés dans un hangar du port de Beyrouth au cours d’un processus d’inspection, ont rapporté les médias locaux.
L’armée a annoncé sur son site Internet que 1 320 kilos de feux d’artifice ont été retrouvés dans 120 cartons lors d’une perquisition du port de Beyrouth, qui a été détruit le mois dernier par une importante explosion causée par une grande quantité de produits chimiques
Le port et une partie du centre-ville de Beyrouth ont été dévastés par une importante explosion le 4 août, L’énorme explosion a été attribuée à 2 750 tonnes de nitrate d’ammoniaque, qui sont restées dans de mauvaises conditions de stockage pendant des années.
D’autres substances inflammables avaient également été placées dans le même hangar. L’explosion qui en a résulté, l’une des plus importantes au monde, a tué environ 200 personnes, blessé environ 6 500 personnes et dévasté des quartiers entiers, laissant quelque 300 000 sans-abri et les pertes matérielles sont estimées à environ 8 milliards de dollars.
Ces effets négatifs aggraveront la situation déjà effondrée de l’économie et conduiront à une augmentation des taux de pauvreté, a souligné Aoun.
Le président libanais, a annoncé davantage de pauvreté, le fait qu’aujourd’hui 50 pour cent de la population vit au seuil ou en dessous de la base, selon les agences des Nations Unies.
il a déclaré que le pays était traumatisé par cette tragédie et il a demandé à la communauté internationale et aux entités onusiennes un soutien pour surmonter les problèmes urgents, notamment la restauration du port, la principale voie commerciale de ce pays dépendant des importations.
Le Liban attend toujours un nouveau gouvernement. Bien que la date limite de soumission de l’équipe ait été fixée au 15 septembre, le président français Emmanuel Macron a donné deux jours de plus.
Selon les rapports, les rencontres tenues les 14 et 15 septembre, entre le président libanais, Michel Aoun, et les différents blocs politiques n’ont pas abouti aux résultats escomptés, à savoir la formation de un nouveau cadre pour Beyrouth. Le président Aoun a été annoncé le 31 août avec qui il a confié à l’ambassadeur du Liban en Allemagne, Mustapha Adib, la tâche de former un gouvernement de crise, dont l’objectif principal est de mettre en œuvre des réformes qui restaurent toujours un cadre économique plus fragile.
Les consultations avec les différents partis politiques, ainsi qu’avec les anciens chefs de gouvernement, ont débuté le 2 septembre, jour où Adib s’est engagé à former la nouvelle équipe gouvernementale d’ici deux semaines, comme l’a également exhorté le président français Emmanuel Macron. , qui a joué un rôle de plus en plus incisif en encourageant les parties libanaises à s’entendre pour résoudre la crise politique, économique et sociale persistante.
Macron et plusieurs dirigeants européens ont appelé à un gouvernement composé de « spécialistes », sans lien avec des partis politiques spécifiques. C’est cette dernière exigence qui a rencontré le rejet de certains acteurs politiques, dont le Free Patriotic Movement, parti fondé par Aoun lui-même en 2005, à orientation chrétienne maronite. De plus, selon ce que rapporte al-Arab, l’un des principaux obstacles était également représenté par le parti chiite Hezbollah.
En particulier, lors d’une rencontre entre Aoun et Mohammad Raad, un membre chiite du Parlement libanais, ce dernier a souligné que, pour que le nouveau gouvernement soit approuvé également par le Hezbollah, le ministère des Finances doit être confié au parti. Chi’ite. De plus, le soi-disant «Parti de Dieu» et son allié Amal devront nommer les représentants chiites dans le futur gouvernement Adib. Cette position, ont souligné des sources politiques libanaises, a mis en difficulté le Premier ministre désigné, qui pourrait être contraint d’abandonner la mission.
Des critiques ont également été faites sur les procédures de consultation. En particulier, plusieurs responsables politiques ont souligné que la Constitution libanaise prévoit explicitement que les consultations sont menées par le Premier ministre en charge et non par le chef de l’État, comme ce fut le cas. Le rôle du président, a-t-on souligné, devrait se limiter à l’approbation ou au rejet de la liste des ministres proposée par le premier ministre. C’est ce climat qui a conduit le président français Macron à donner aux parties libanaises deux jours de plus pour parvenir à un accord sur le futur exécutif. La nouvelle date limite est donc fixée au 17 septembre.
Selon des sources françaises, en août, Macron a rencontré le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammed Raad, et lui a parlé de la possibilité de se dissocier de l’Iran et de retirer ses forces dans la Syrie voisine. La présidence française n’a pas officiellement confirmé la rencontre mais ne l’a pas démentie non plus. Ce serait la première fois qu’un leader français rencontre un membre du groupe. «C’est une épée à double tranchant pour Macron. Le Hezbollah fait partie du même système de gouvernance qui doit changer au Liban et je ne suis pas sûr que nous puissions parler d’un Hezbollah politique sans savoir comment gérer le Hezbollah armé », a déclaré une source diplomatique française.
Le nouveau gouvernement sera le point de départ de nouvelles réformes, demandées par les bailleurs de fonds internationaux, qui ont déclaré ne pas vouloir soutenir des pratiques «qui ont conduit à un effondrement financier et à une crise économique». Le futur exécutif devra également reprendre les négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), visant à mettre en œuvre un programme d’une valeur d’environ 10 milliards de dollars, qui envisage dans un premier temps des réformes, notamment dans les secteurs électrique et financier.
La démission de l’ancien Premier ministre, Hassan Diab, remonte au 10 août, et fait suite à une forte vague de mobilisation populaire, au cours de laquelle des groupes de manifestants ont accusé le gouvernement d’être responsable de l’incident du port de Beyrouth le 4 Août. Le gouvernement de Diab avait obtenu la confiance du Parlement le 11 février dernier, après avoir été chargé de restaurer une situation économique, sociale et politique de plus en plus fragile, qui avait poussé la population libanaise à descendre dans la rue à partir du 17 octobre, conduisant à la démission de Saad Hariri. Ces derniers mois, l’exécutif de Beyrouth n’a cependant pas réussi à remplir sa mission, encore compromise par la pandémie de coronavirus.