Un lourde peine a été prononcée contre l’accusé principal dans l’affaire Khalifa Bank, Abdelmoumene Rafik Khalifa, ancien PDG du Groupe Khalifa par le parquet général près le Tribunal criminel de la Cour de Blida.
Dans le détail, le représentant du parquet a réclamé hier lundi 6 juin une peine de 20 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million de DA, contre l’ancien PDG du Groupe Khalifa Abdelmoumene Rafik Khalifa avec la confiscation de l’ensemble de ses biens.
Au deuxième jour du procès en appel de 15 accusés dans l’affaire Khalifa Bank, le procureur général adjoint, Lesnami Noureddine, a requis, après l’audition de tous les accusés, une peine de 20 ans de prison ferme assortie d’une amende d’un million de DA contre l’accusé principal, Abdelmoumene Rafik Khalifa, avec la confiscation de l’ensemble de ses biens.
La même institution judiciaire a demandé une peine de 10 ans de prison ferme contre l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie, Abdelouahab Keramane, avec la confiscation de ses biens saisis, alors que son frère Abdennour et sa fille Yasmine risquent quant à eux une peine de 5 ans de prison avec la confiscation des biens saisis.
Dans le cadre de la même affaire, le procureur général adjoint a également réclamé une peine de 8 ans de prison assortie d’une amende de 500.000 DA contre l’ex-directeur de l’agence principale de la Banque de développement local (BDL) de Staoueli, Mourad Issir Idir, avec saisie de ses biens.
Des peines allant de deux ans de prison assortie d’une amende de 5.000 DA à 8 ans de prison assortie d’une amende de 500.000 DA ont été prononcées contre les huit autres accusés.
Dans cette affaire, le principal accusé, l’ancien patron de la banque Khalifa Abdelmoumen Rafik Khalifa, et less 15 autres accusés parmi les dirigeants de la banque et les responsables d’institutions publiques, sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation, dont le plus important sont « association de malfaiteurs», « fraude et escroquerie», « abus de confiance », « falsification de documents bancaires », « corruption », « exploitation d’influence » et « falsification de documents officiels ».
En novembre 2020, Abdelmoumen Rafik Khalifa a été condamné à 18 ans de prison ferme, soit une confirmation de la peine qu’il a écopée en 2015, par le tribunal criminel près la cour de justice de Blida. Actuellement en détention, Rafik Khalifa a été également condamné à une amende d’un million de dinars algériens. Le tribunal de Blida a aussi prononcé la privation des droits civiques de l’ancien homme d’affaires algérien pour une durée de trois ans et la saisie de tous ses biens.