La magie de Karim Benzema, qui a donné à Casemiro le seul but du match avec un talon superlatif, a guidé le Real Madrid a remonté au sommet de la Liga. L’équipe de Zinedine Zidane a profité du match nul du Barcelone à Vigo (2-2) contre le Celta samedi. L’équipe royale a gagné 1-0 Espanyol au bas du tableau.
Avant ce week-end, l’équipe blanche était d’abord à égalité de points avec son grand rival catalan, qu’elle dépasse désormais de deux points , alors qu’il reste six jours avant la fin du championnat.
Le Real Madrid fait son devoir et parvient à battre l’Espanyol, mais il le fait avec un seul but de Casemiro à la 45e minute.
Le gardien de but galicien n’a pas pu faire grand-chose dans le premier but du match peu avant la pause. L’Espanyol a concouru en première mi-temps, mais pas assez pour neutraliser Benzema, dont la magie a été la note positive pour les visiteurs de la première mi-temps quelque peu discrets de ceux de Zidane.
Objectif psychologique qui a quelque peu touché les locaux, qui non seulement pouvaient discuter de possession avec leur rival, mais ils n’avaient plus peur de la contre-attaque.
Pedrosa et Melendo sont entrés pour activer un Espanyol très fatigué chassant le ballon, qui ne s’est approché qu’avec une faute lointaine de Raúl de Tomás que Courtois a rejeté sans trop de problèmes.
Le Real Madrid, en revanche, n’a pas eu besoin d’appuyer sur l’accélérateur, confiant peut-être que le deuxième but arriverait tôt ou tard. Mais ça n’est pas venu. L’entrée sur le terrain de Vinicius et Rodrygo n’a pas changé le rythme du match.
Les visiteurs n’ont pas créé de danger, mais ils n’ont pas non plus souffert. Ils se sont défendus dans une seconde mi-temps plus typique d’une pré-saison.
Le match étant toujours ouvert, l’Espanyol a cherché ses quelques options sur coups de pied arrêtés. Dans ces derniers, Calleri avait le but proche. Il n’était qu’à quelques centimètres de marquer grâce à une faute latérale. L’Argentin a profité de la dernière fois, désespérément, mais le dos blanc, très solide, a évité la frayeur.
Ce sont les seuls moments où l’Espanyol a failli animer un match au cours duquel le Real Madrid de Zidane a franchi une étape précieuse dans la lutte pour le titre à six jours de la fin.
L’Espanyol, dernier du classement, a annoncé samedi le limogeage de leur entraîneur Abelardo Fernández et son remplaçant par Francisco Joaquín Pérez Rufete, qui aura la difficile mission de rechercher la continuité « des perruches ».