Le compte de résultat 2018-2019 reflète la nécessité de donner au stade un coup de pouce pour lui permettre de générer des revenus qui ne dépendent pas de LaLiga et de l’UEFA, tout en recherchant une nouvelle approche de sponsoring séduisant les marques.
Florentino Pérez a clairement souligné l’importance de réaménager le stade Santiago Bernabéu pour l’avenir du Real Madrid. Beaucoup voient dans cet investissement de 575 millions d’euros le grand rêve du président de laisser une trace dans l’histoire du club, mais une analyse plus rationnelle montre qu’il s’agit vraiment d’une nécessité. L’introduction de nouveaux services dans le stade et un nouveau discours sur la marque sont les deux piliers pour relancer un modèle économique qui commence à montrer des signes d’épuisement. En fait, le revenu ordinaire a progressé au taux le plus bas de la dernière décennie, avec une augmentation annuelle de seulement 0,9%, à 757,27 millions d’euros.
La direction suppose que deux éléments importants peuvent avoir un impact limité, à savoir les droits de télévision de LaLiga et les paiements effectués par l’UEFA sur la base des résultats sportifs de la Champions League. Son travail a donc été axé sur la réduction « de manière progressive » de la dépendance de ces deux factures afin d’assurer la « stabilité économique » du club.
Le Real Madrid tire près d’un tiers de ses revenus des paiements qu’il reçoit de LaLiga et de l’UEFA à la télévision et de bonus pour les résultats
Le conseil présidé par Florentino Pérez affirme que la diversification des revenus récurrents « confère au club une stabilité économique, atténuant l’impact des éventuelles fluctuations des revenus motivées par l’activité sportive ou par la situation économique ». Aux variables qui déterminent le revenu audiovisuel final, il faut ajouter les charges perçues par Madrid pour la concurrence.
Bien que l’on ne sache pas s’il y aurait une nouvelle augmentation du prix des billets lors de la réouverture du stade, une mesure qui pourrait être justifiée par l’amélioration du service, comme des sièges plus larges, couverts pour tous les spectateurs, et augmentation du spectacle avec points de restauration.
Le nouvel homme fort du club le Canadien Dave Hopkinsone a admis plus tôt cette année qu’il était nécessaire de donner plus de force au département Mais pour cela, le club devra probablement trouver un joueur capable de combler le vide laissé par Cristiano Ronaldo. Parce que, comme le Real Madrid lui-même, il admet que «l’investissement dans les grands joueurs et l’expansion internationale continuent d’être des facteurs fondamentaux du maintien de la capacité compétitive du club et de sa position de référence dans le football mondial».